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Lundi 23 Mars 1998 - Savone (Italie)

Arrivée à Savone (Italie) : 8 heures

Nous voici donc revenu à Savone après une première croisière, parfois agitée, mais bien agréable dans l'ensemble. Nous rentrons satisfaits de cette première expérience que nous aurons sûrement plaisir à renouveler prochainement... !

 


Dimanche 22 Mars 1998 - La Valette (Malte)

Arrivée à La Valette (Malte) : 12 heures

Départ pour Savone (Italie) - 585 Miles marins : 20 heures

 

Et nous voici (déjà) parvenus à Malte, notre ultime escale avant notre débarquement définitif à Savone demain. De nouveau, nous allons passer l'après midi avec nos amis de table. Nous allons louer ensemble une carriole pour faire un grand tour dans l'île.

 

         

 


Samedi 21 Mars 1998 - Gythion (Grèce)

Arrivée à Gythion (Grèce) : 08 heures

Départ pour La Valette (Malte) - 411 Miles marins : 14 heures

 

Le Costa Riviera vient d'être ancré au large du petit port grec de Gythion. C'est en chaloupes que nous allons gagner le rivage. Nous allons passer une très agréable journée sous un soleil généreux. Nous visiterons ce petit village de pêcheurs avant de nous rendre à Mistra, où Guillaume II de Villehardouin, fonda en 1249 une imposante forteresse.

 

 


Vendredi 20 Mars 1998 - Rhodes (Grèce)

Arrivée à Rhodes (Grèce) : 08 heures

Départ pour Gythion (Grèce) - 285 Miles marins : 17 heures

 

Le temps s'est (enfin) amélioré et c'est même sous un rayon de soleil que nous allons découvrir l'île de Rhodes. Nous flânerons, avec beaucoup de plaisir, dans les rues commerçantes accompagnés d'Hubert et sa femme, couple avec lequel nous partageons nos repas à bord du Costa Riviera.

 

         

 


Jeudi 19 Mars 1998 - Limassol (Chypre)

Arrivée à Limassol (Chypre) : 08 heures

Départ pour Rhodes (Grèce) - 273 Miles marins : 17 heures

 

La mer est moins agitée ce matin et la navigation plus agréable. Bien que la température soit bien loin d'être clémente, nous partirons aujourd'hui à la découverte de Chypre, cette île partiellement occupée, dans sa partie nord, par l'armée Turque depuis 1974. Seul le sud de l'île constitue la république de Chypre et est internationalement reconnue comme telle.

 


Mercredi 18 Mars 1998 - Escale en Israël

Arrivée à Haïfa (Israël) : 08 heures

Départ pour Limassol (Chypre) - 187 Miles marins : 20 heures

Initialement prévu à Ashdod, notre accostage a finalement eu lieu au nord d'Israël à Haïfa. Une information sur ce nouveau changement décidé par le Commandant avait été glissée sous la porte de notre cabine durant la nuit. A notre grande surprise, et sûrement à celle des israéliens eux-mêmes, nous avons découvert Israël sous la neige.
Après un transfert par bus entre Haïfa et Tel Aviv, nous avons poursuivi notre balade vers Jérusalem et Bethlehem. Nous avons déjeuné dans un grand hôtel de Jérusalem, et découvert les principaux centres d'intérêts de la ville. Tout au long de cette journée, nous avons souvent été impressionnés par l'atmosphère de ces lieux mystiques (Chapelle de la nativité, Jardin des Oliviers, mur des lamentations...).

         

 


 

Mardi 17 Mars 1998

Nous découvrons, au cours de cette journée en mer, les équipements du navire.

 

 


Lundi 16 Mars 1998 - Finalement...

 

Aujourd'hui, le Costa Riviera devait s'ancrer au large de la Grèce dans le petit port de Katakolon. Les passagers devaient être débarqués grâce à des rotations de chaloupes... toutefois face à une météo très défavorable, le commandant à décidé d'annuler l'escale et de mettre le cap sur Israël. Hier soir, peu de passagers étaient présents au cocktail, le Riviera était déjà confronté à une zone maritime perturbée et les croisiéristes à leur premier "mal de mer...."

 


Dimanche 15 Mars 1998 - Catane (Sicile - Italie)

Arrivée à Catane (Sicile) : 08 heures

Départ pour Katakolon (Grèce) - 296 Miles marins : 14 heures

 

La nuit à été relativement calme. Au petit matin, vers 7 heures le Costa Riviera a emprunté le détroit de Messine. Un pilote a assisté les officiers du paquebot pour cette opération. Une heure plus tard, le Riviera accostait à Catane. Aujourd'hui, nous avons choisi d'aller découvrir les environs de Taormine.

Il est 13 heures. Nous venons de remonter à bord du Riviera qui a mis le cap sur la Grèce. Ce soir le Commandant Massimo Garbarino a convié tous les passagers pour un Cocktail de Gala de Bienvenue.

Pour un peu d'histoire...

Insoumise tel est l’adjectif qualifiant le mieux cette île au cœur de la Méditerranée qui a longtemps été l’objet de convoitises. Colonisée par les Grecs, les Romains, les Arabes, les Normands, les Espagnols… elle a subi de nombreuses influences mais a toujours cherché à garder sa propre identité.

LES SICULES ET LES SICANES : UN NOM POUR LA SICILE Les premiers habitants de la Sicile, selon les historiens anciens, furent les Sicanes : population d’origine ibérique, qui, pense-t-on, arrivèrent sur l’île depuis l’extrémité sud de l’Italie. Puis déferlèrent les Sicules de race indo-européenne. C’est à ces premiers envahisseurs que la Sicile doit son nom.

LA SICILE GRECQUE Au milieu du VIIIème siècle avant J.C., commence la colonisation de la Sicile entreprise à la fois par les Phéniciens de Carthage (peuple d’Afrique) et par les Grecs. Les premiers ont des visées exclusivement commerciales, tandis que les Grecs entendent pour leur part créer des colonies de peuplement afin de tirer profit des riches terres siciliennes. Les colons fondent des cités à partir desquelles se développent de nouvelles colonies intégrant la population originaire de l’île. Puis ils se transforment en agriculteurs et exploitent les zones les plus riches de l’intérieur de la Sicile. Si elles connaissent rapidement la prospérité, les villes grecques de Sicile sont soumises à l’autorité de puissants tyrans. C’est ainsi qu’à son apogée Syracuse est surnommée l’Athènes de l’Occident et devient la rivale de l’Athènes de Périclès. Durant toute cette période la Sicile se couvre de monuments grecs, les plus intéressants et les mieux conservés se trouvent à Agrigente, qui possède avec la Vallée des Temples, la zone archéologique la plus impressionnante de l’île par sa dimension.

LA SICILE ROMAINE La domination romaine s’établit avec la soumission de la Sicile lors de la prise de Syracuse par le consul romain Marcellus en 212 av. J.C. Première en date des provinces romaines, la Sicile est administrée par un prêteur à Syracuse qui contrôle le commerce du blé, principale richesse de l’île. La Sicile devient le grenier à blé de l’Empire. Des esclaves et des paysans libres font fructifier les terres des vastes domaines. Mais Rome ne porte qu’un intérêt marginal à la Sicile qui connaît, pendant plusieurs siècles un isolement politique, économique et culturel. C’est de cette époque que date la superbe villa de Piazza Armerina, l’un des rares vestige de l’architecture romaine, qui doit sa célébrité à son pavement de mosaïques. L’amphithéâtre de Syracuse et le splendide théâtre de Taormine sont les deux autres témoignages de la présence romaine en Sicile. Entre le IIème siècle et le IVème siècle, apparaissent les premières décorations picturales de l’art chrétien ornant les catacombes.

LA SICILE ARABE C’est à partir de 827 que les Arabes ont conquis la région de Trapani. L’occupation dure deux siècles et demi et entraîne beaucoup de changements : Palerme devient la capitale, Les conditions économiques et sociales de l’île s’améliorent considérablement. Les Arabes apportent dans l’île de nouvelles méthodes de cultures, de constructions et de décorations et laissent en héritage de véritables chefs-d’œuvre (palais, mosquées, minarets, magnifiques jardins. somptueuses fontaines). Ils développent le commerce et la Sicile connaît enfin l’Age d’Or... Cependant, cette présence musulmane en Sicile, pont entre l’Afrique et l’Europe, déplaît fortement au monde occidental christianisé. Alors, le Pape promet aux normands déjà installés en Italie du sud, la souveraineté de la Sicile, s’ils parviennent à chasser les Musulmans.

LA SICILE NORMANDE : Les Normands envahissent l’île en 1060 et mettent une trentaine d’années à s’imposer sur l’île. Les Normands gouvernent avec tolérance puisque le roi Roger 1 choisit ses ministres et ses administrateurs suivant leurs mérites, sans tenir compte de la race ou de la couleur de peau. Le palais des normands à Palerme Le roi rejette alors la tutelle du Pape soucieux de l’épanouissement et du bien-être matériel de l’île. Ses successeurs, de Roger II à Guillaume II, auront les mêmes idéologies. Cette période est l’occasion d’un développement culturel et artistique de la Sicile, à titre d’exemple la Cathédrale et l’abbaye de Montréal le où des influences arabes et normandes se mêlent.

 

 

Le détroit de Messine

 

Taormine : Un balcon sur la mer

 

 


Samedi 14 Mars 1998 - Naples (Italie)

Arrivée à Naples (Italie) : 13 heures

Départ pour Catane (Sicile) - 223 Miles marins : 19 heures

 

La nuit à été calme, nous avons très bien dormi.

Dès notre accostage à Naples, notre hôtesse nous a réunis pour un départ en excursion sur le site de Pompéi. Nous allons donc découvrir cet endroit tant imagé dans nos livres d'histoire...

...Nous n'avons pas été déçu : la visite, commentée par un guide qui, de toutes évidences, maîtrise extrêmement bien son sujet, nous a entraînée et fait rêver dans des édifices vieux de près de 2000 ans, que la cendre et la lave ont conservés d'une façon à peine imaginable.

Pour un peu d'histoire...

Pompéi s’élève au sud-est de l’Italie, à quelques kilomètres de Naples, dans la plaine volcanique de Campanie. Ville prospère au premier siècle de notre ère, tous les riches Romains y possédaient leur villa.

En ce jour d’automne du 24 Octobre de l’an 79 après J. C., les rues pavées fourmillent de monde. Les femmes achètent leur pain chez Modestus, le boulanger. Dans le temple d’Isis, les prêtres s’apprêtent à prendre leur repas. Quelques belles maisons sont en réparation, à la suite d’un récent tremblement de terre. Au-dessus de la plaine la sombre silhouette du Vésuve se profile sur le ciel avec son panache de fumée qui s’échappe depuis plusieurs jours.

Puis soudain, le volcan gronde et son cratère vomit des pierres brûlantes et des torrents de lave incandescente. Un grand nuage noir s’élève et cache le soleil et la nuit s’abat sur Pompéi. Bientôt, une pluie de cendre brûlante commence à tomber. Mais la violence de l’éruption est telle que les gens sont frappés avant d’avoir pu fuir. Certains ont gagné la mer et tente de s’embarquer mais un raz de marée les submerge. D’autres sont asphyxiés par des gaz mortels. Deux mille personnes périssent ce jour-là. Au terrible grondement du Vésuve en éruption se mêlent les cris de terreur des habitants. Certains s’enferment dans leurs maisons dans l’espoir que l’épaisseur des murs les protégera de la cendre et des gaz. Mais en vain ! Pendant deux jours, l’éruption fait rage ; quand elle cesse enfin, une couche de cendre de 6 mètres d’épaisseur recouvre Pompéi. Le forum, les bains, les somptueuses villas : tout à disparu ! Sous le poids des débris de toutes sortes, les murs et les toits s’effondrent.

Quelques survivants reviendront pour y retrouver leurs biens disparus. Peine perdue ! Plus tard, l’Empereur romain Titus charge une commission de voir s’il est possible de reconstruire Pompéi, Herculanum et Sabies également détruites. Mais la cendre avait durci, enveloppant tout dans un moule implacable. On y renonça. Le nom même de Pompéi va disparaître, enseveli sous la cendre. La cité tombera dans l’oubli. Il ne reste trace de Pompéi que dans quelques ouvrages latins.

Au XVIème siècle, un architecte fait creuser un tunnel pour amener l’eau du Sarno et redécouvre les ruines. Mais il faut attendre le XVIIIème pour que commencent les fouilles. Hélas ! Celles-ci tournent vite à la chasse au trésor et l’on se soucie peu des dommages causés : des objets d’une grande beauté sont détruits ou perdus. D’ailleurs la couche de cendre et de lave qui recouvre la ville morte est devenue dure comme de la pierre et les investigations s’avèrent difficiles. Mais aujourd’hui, après des années d’un patient et minutieux travail, une grande partie de la ville antique a été mise à jour. Et avec elle, de magnifiques reliques du passé : peintures, statues de dieux ou d’empereur, bijoux, outils d’artisans ou simple ustensiles de cuisine.

On retrouve même des corps humains pétrifiés dans l’attitude où la pluie de cendres les a saisis. Tous ces vestiges ont permis de reconstituer de façon surprenante la vie à Pompéi au moment où elle fut frappée par le cataclysme. On a même retrouvé, scellé dans les cendres refroidies du Vésuve, le pain de Modestus, le boulanger !

 

 


Vendredi 13 Mars 1998 - Savone (Italie)

Arrivée à Savone (Italie) : 16 heures

Départ pour Naples (Italie) - 345 Miles marins: 17 heures

7 heures : décollage de l'aéroport de  Nantes Atlantique, après une brève escale à Lyon (mouvementée en raison d'un retard dû au trafic), il est presque 10 heures, lorsque notre AIRBUS A320 après avoir survolé la magnifique baie d'Antibes, se pose sur l'aéroport de Nice Côte d'Azur.

 

A la suite d'un rapide déjeuner nous prenons un autocar affrété par la Compagnie Costa Croisières qui, après une heure de route et le passage de très nombreux tunnels,  nous conduit à Savone où le Costa Riviera, tout juste amarré depuis quelques heures, attend ses nouveaux passagers.

Vers 16 heures nous montons à Bord...

Après le pot de bienvenue nous découvrons le paquebot, sur lequel nous nous apprêtons à goûter aux plaisirs de la croisière...

Il est 17 heures... Les sirènes du Costa Riviera retentissent. Doucement le paquebot glisse sur l'eau et quitte le port de Savone, destination : Naples, arrivée prévue : demain vers 14 heures.

 

Dès le départ, tous les nouveaux passagers sont convoqués pour l'exercice obligatoire de sauvetage en mer. Après cet intermède, qui permet au photographe officiel du bord, de réaliser ses premières photos, nous regagnons notre cabine, avant de passer à table et découvrir, en soirée, le premier spectacle présenté par la troupe d'artistes du Costa Riviera.

 

 


 


 

©Dominoproduction1998