Tout comme les Emirats Arabes Unis, le Sultanat d'Oman s'est considérablement enrichi depuis la découverte de ses réserves de pétrole à la fin des années 50.

Toutefois, jusqu'en 1970 c'est le 13ème Sultan de la dynastie des Abu Sa'id qui régnait sur Oman, jusqu'à ce que son fils l'évince du pouvoir. A priori, tout comme le Sheikh Zayed des UAE, le nouveau sultan a consacré beaucoup d'argent pour le développement de son pays et le bien-être de la population (santé, éducation...).

Nous quittons le port Mina Qaboos, où le Deliziosa est ancré pour la journée, pour longer la corniche et arriver rapidement au musée Bait Al Bagh ouvert depuis 1998 au public. Nous pouvons y découvrir différents aspects du patrimoine d'Oman. Puis tout proche du musée, nous pouvons approcher l'un des 7 palais du Sultan, le Al Alam, qui ne sert qu'à recevoir et héberger les invités personnels de celui-ci (récemment la reine Béatrix des Pays Bas, la reine Elizabeth 2 et Hillary Clinton y ont été reçues).

Puis nous nous enfonçons dans le pays et après environ une heure et demie de route dans le désert nous découvrons le Fort (datant de VIe siècle) et les sources de Nakhl qui coulent 365 jours par an, permettant d'alimenter un réseau d'irrigation dont bénéficie la totalité des terrains de la commune.

Après un déjeuner "local" nous reprenons la route du désert pour regagner Mascate. Au passage nous apercevons, sur plusieurs centaines de mètres, le mur d'enceinte de 3 à 4 mètres de haut du Palais principal du Sultan, ainsi qu'une mosquée que celui-ci a lui même fait construire et "offert" à son peuple...

Nous finissons notre journée, chaude et très ensoleillée, dans le souk Muttrah, le plus important de la région.


Informations* sur notre escale :

Mascate, située sur la côte du golfe d'Oman, est l'une des plus anciennes villes du Moyen-Orient, des tombes de pêcheurs, remontant au VIe millénaire av. J.C. ont été retrouvées près du site. De plus, des poteries indiqueraient des contacts avec la Civilisation de la vallée de l'Indus et la cité d'Harappa. Elle est connue en Occident depuis le Ier siècle par le biais des cartes de Ptolémée qui l'appela Cryptus Portus (le port caché) et par Pline l'Ancien qui l'appela Amithoscuta.

 

*Source Wikipedia