Avec ce nouveau recul des montres à bord cette nuit, nous
comptabilisons dorénavant un décalage de 10 heures avec Paris. Nous
sommes pratiquement arrivés à vivre à l'inverse de vous qui résidez
en France, nous nous couchons dans les heures où vous débutez votre
journée...
Hier soir Roberto Sinagoga, interprète italien de la comédie
musicale "Notre
Dame de Paris", était à bord et il s'est produit sur la scène du
grand théâtre. C'est vrai qu'il a bien fait de faire "chanteur"
le jeune homme !
Nous continuons de parfaitement nous distraire et nous occuper
durant cette avant dernière journée de navigation, poursuivant ainsi
sans ennui notre traversée du Pacifique sud au
travers des "îles Gambier" notamment, avant que nous
accostions à Tahiti ce vendredi...
Juste pour savoir...
"Rongo-Rongo" est le nom donné aux signes gravés sur des
tablettes de bois découvertes sur l'île de Pâques en 1864 par le
missionnaire Eugène Eyraud. Contrairement aux symboles présents sur
la pierre de rosette auxquels, on s'en souvient, un certain
Champollion a donné un sens, personne à ce jour n'est parvenu à
percer le mystère des dessins des "Rapa-Nui". Certains ont de
plus en plus tendance à penser qu'il ne s'agissait pas d'un
véritable alphabet, mais d'un mode d'expression sans aucune
universalité.
Seuls 3 principes semblent être partagés par l'ensemble des
chercheurs, historiens et autres scientifiques :
le sens de l'écriture est en "boustrophédon inversé", les
signes sont alignés en longues séquences, une ligne à l'endroit, une
ligne à l'envers et toujours dessinés de gauche à droite. Cette
pratique laisse à supposer que la tablette était retournée à la fin
de chaque ligne, avant d'entamer la suivante.
les séries de symboles se répètent à plusieurs reprises comme le
refrain d'une chanson.
deux lignes, représentant un calendrier lunaire, sont présentes sur
chaque tablette...