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"Le plus beau voyage, c'est celui qu'on n'a pas encore fait."

Loick Peyron 

  Bonne Fête Melaine & Tiphaine !

 

Départ à 18 heures.



Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

C’est un tout petit degré qui est affiché au thermomètre lorsque nous pénétrons dans l’enceinte de la gare de Nantes ce vendredi à 6h30. Le ressenti est quand à lui certainement situé dans la zone négative de la colonne de mercure. Après une petite pause café nous montons, embarrassés par nos 4 grosses valises et nos 3 sacs, à bord du TGV N°5320 qui quitte lentement le quai à 7h02 précises.

6h30 environ nous séparent désormais de Marseille Saint Charles, gare terminus de notre voyage matinal.

À notre arrivée le temps est assez nuageux sur la citée phocéenne et il fait encore bien frais lorsque nous accédons, vers 14h, à notre hôtel situé non loin du vieux port.

Nous prévoyons toujours 1 jour ou 2 de battement avant nos «grands départs» pour faire face aux aléas d’un pré acheminement qui pourrait être perturbé par la météo, des grèves dans les transports...

Nous allons donc disposer d’un jour et demi pour nous balader dans Marseille.

Vendredi après-midi, nous allons passer un agréable moment au «MuSaMa» le musée consacré à l’histoire et à la fabrication du savon de Marseille ouvert depuis le 12 mars 2018. Une petite exposition temporaire, consacrée à l’œuvre de Marcel Pagnol, occupe la première salle du musée. Nous pénétrons ensuite dans la seconde salle qui relate l’origine du savon à Alep en Syrie il y a 3 500 ans. Le savon d'Alep est ainsi considéré comme le plus vieux savon du monde. Ce serait vers le XIIè siècle que ce savon serait arrivé en Europe et son exploitation à Marseille serait le fruit  des croisades, grâce à la position commerciale dominante de la ville dans le bassin méditerranéen. Le processus de fabrication du «véritable savon de Marseille» a été élaboré par le savonnier marseillais Crescas Davin qui utilise pour la première fois la soude en 1371. Aujourd'hui près de 90% des savons sont fabriqués en Chine et même souvent estampillés «Savon de Marseille» bien qu'ils soient bien loin de répondre aux exigences définies par un édit de Louis XIV (mais révoqué à ce jour), car l'appellation n’est pas une appellation d'origine contrôlée, elle correspond seulement à un procédé de fabrication.

C’est Romain, avec son accent chantant, qui nous accueille enfin dans une troisième et dernière salle pour animer durant un petite demi-heure un atelier consacré à la fabrication. Convaincant et intéressant !

Nous terminons notre soirée dans le marché de Noël qui est toujours présent, illuminé et animé sur le vieux port.

Samedi. Ce matin le ciel est bleu et le thermomètre affiche presque 5° à 8h. Nous avons décidé d’emprunter le réseau «ColorBus» pour faire un tour de Marseille grâce à ces bus à arrêts multiples. Le vieux port, le bord de mer, Notre Dame de la Garde... feront partie de notre circuit jusqu’à ce que, vers midi, un cortège de «gilets jaunes» encadré par une imposante présence policière mettra un terme à notre escapade ! Nous décidons de contourner cet attroupement qui semble vouloir bloquer pour un moment toute circulation. Après un repas rapide pris dans un petit restaurant établi dans une contre-allée en retrait du port nous nous rendons à pied au «MUCEM» pour une balade dans le fort Saint-Jean en arpentant les ruelles pavées entre la tour du Roi René et celle du Fanal tout en passant par la place d'armes. Nous jouissons d'un superbe panorama avec des vues plongeantes sur le vieux port et l'Église Saint-Laurent, tout en admirant bien sûr Notre Dame de la Garde, juchée sur sa colline, et  visible des 4 coins de Marseille.

Dimanche. Cette fois le grand jour est arrivé ! Nous rassemblons toute notre énergie pour descendre nos volumineux et bien lourds bagages vers la réception de l'hôtel puis vers le taxi qui va nous mener en un petit quart d'heure au terminal croisière ! C'est désormais l'heure des formalités d'embarquement et en moins d'une demi-heure nous sommes sur le paquebot. Après un premier déjeuner à bord, nous nous attaquons aux valises et à l'organisation de notre cabine dans laquelle nous allons donc dormir les 4 prochains mois. Notre périple avec des escales dans 34 pays différents va nous faire parcourir pas moins de 31970 miles marins, soit 59208 kilomètres !

il est 18 heures, le MSC Magnifica se dégage lentement du quai et prend le large, direction Barcelone où nous accosterons demain matin.

Cliché pris par l'équipe photos du MSC Magnifica...

 

La plaque commémorative de notre passage...

 

Extrait du spectacle du soir filmé par l'équipe photos du bord



Cliquez sur le triangle
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L'Anecdote* du jour...

Le père Noël n’est pas né de l’imagination publicitaire de Coca-Cola

Contrairement à une légende urbaine, l’image du vieillard rondouillet vêtu de rouge et blanc existait bien avant que Coca-cola ne l’utilise !

En fait, Santa Claus, nom américain du père Noël, est lui-même inspiré du saint Nicolas européen. Un personnage dont la barbe est un attribut depuis bien longtemps. C’est l’illustrateur de presse new-yorkais Thomas Nast qui, dans les années 1860, semble avoir posé les bases de la représentation actuelle du père Noël : barbu, rond, jovial, vêtu de rouge et de fourrures…
Ce n’est visiblement qu’à partir de 1930 que les publicitaires du fabricant de soda auront la judicieuse idée d’insister sur la couleur rouge commune à Coca-cola et au père Noël : le dessinateur Haddon Sundblom représenta ce dernier en train de boire la célèbre boisson ! L’hégémonie publicitaire de la boisson gazeuse fera le reste pour imposer dans le monde l’image d’un père Noël aux couleurs de Coca-cola.

*Anecdote probable mais non garantie...

 
 

 

 



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