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"Dans les immeubles modernes, il y a deux sortes de voisins :
ceux du dessus qui font toujours du bruit, et ceux du dessous qui se plaignent toujours pour rien."

Pierre Desproges

  Bonne Fête Humbert !

 
 

Arrivée prévue à 13 heures, ce soir le Magnifica reste à quai.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Après notre périlleuse traversée entre Melbourne et l'extrême Sud-ouest de l'Australie, nous entrons dans le Port de Fremantle vers 12h30 avec un peu plus de 4 heures de retard sur l'horaire prévu, mais sous un ciel bleu et une température proche de 30°... joli contraste !

Compte tenu de cette heure d'arrivée, nous prenons un rapide encas au self du bateau et nous descendons rapidement à terre. Fremantle est une petite ville portuaire, la soeur jumelle de Perth comme elle est appelée ici. De la gare toute proche du terminal croisière, des trains de banlieue en partent très régulièrement. Ce sont en fait presque des métros aériens, très propres, qui atteignent Perth, après une douzaine de brefs arrêts, en une petite demi-heure.

C'est donc avec ce moyen de transport que nous décidons de nous y rendre pour passer l'après-midi. Au hasard de notre balade, nous allons voir de nombreux monuments, des parcs bien entretenus et sillonner les nombreuses rues piétonnes du coeur de ville.

La ville est assez animée en ce début de semaine et le beau temps semble avoir largement encouragé les résidents à partager la rue avec les touristes.

Après cette belle exploration, et un petit rafraîchissement (mais assez peu nombreux sont les cafés à Perth et assez généralement dans le centre des grandes villes d'Australie...), nous rejoignons la gare et prenons le premier train pour Fremantle (très bien accueillis, guidés et renseignés par les agents de quai...).

Arrivés à destination aussi rapidement que lors de notre trajet aller, nous profitons de la très agréable douceur de ce début de soirée pour arpenter les rues de Fremantle entre la gare et le port. Par contre ici de très nombreux restaurants ont (déjà) ouvert leurs terrasses et nombreux sont également les clients qui y sont attablés...

Après ce premier aperçu de notre port d'escale, nous regagnons le bord du Magnifica pour y passer notre soirée et notre nuit sur place, puisque ce soir nous restons à quai.

Les plaques commémoratives de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

L’éléphant blanc de Charlemagne

Charlemagne aurait été l’heureux possesseur d’un éléphant blanc (albinos) qui finit ses jours en Europe, dans la région du Rhin.

Inquiet du traitement réservé aux chrétiens en Palestine, Charlemagne avait envoyé une ambassade au calife de Bagdad, Haroun al-Rashid. L’ambassade était partie en 797, menée par un marchand juif parlant l’arabe et nommé Isaac.

La délégation revint en décembre 800, retrouvant Charlemagne à Rome pour son couronnement impérial. Mais ce n’est qu’en 802, soit cinq ans après son départ, qu’Isaac rentra à Aix-la-Chapelle ! Il avait été chargé d’amener à Charlemagne les cadeaux offerts par Haroun al-Rashid.

L’envoyé du roi carolingien aurait ainsi rapporté une clepsydre, des étoffes de soie, et surtout un éléphant blanc, nommé Abûl Abbas. Il semble que Charlemagne ait régulièrement déplacé l’animal avec lui, de palais en palais, parfois même au cours de campagnes militaires. Selon les chroniques, l’éléphant est mort en 810 à Lippeham (Rhénanie).

Les spécialistes estiment que dans les manuscrits carolingiens, toutes les figurations détaillées d’éléphants sont des représentations d’Abûl Abbas. Notamment pour le manuscrit du Commentaire sur les psaumes I-L de Cassiodore (Saint-Denis, début du IXème siècle) : à voir le réalisme de l’oreille, le scribe avait probablement vu l’éléphant par lui-même.

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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