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"Selon les statistiques il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S'il y a quatre personnes autour de toi et qu'elles te semblent normales, c'est pas bon."


Jean Claude Van Damme

  Bonne Fête Agathe !

 
 

Arrivée prévue à 7 heures, départ à 22 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Nous avions (presque) oublié que l'été n'était pas présent toute l'année dans tous les coins du globe !

Nous avons donc ce matin un temps bien maussade à notre arrivée à San Diego, nous allons avoir nos premières gouttes de pluie depuis 1 mois et nous allons connaître les températures les plus basses depuis notre entrée dans l'Atlantique... Le soleil fera quelques timides apparitions dans quelques trouées de ciel bleu, mais le thermomètre ne s'élèvera jamais au-dessus de 14°...

Comme nous sommes entrés sur le territoire mexicain depuis que nous avons quitté Porto Rico (état des USA), nous devons de nouveau nous plier ce matin à un contrôle d'immigration en "face à face" avec les autorités américaines. Toutefois cette formalité ne durera que quelques minutes cette fois... avons-nous eu affaire à des fonctionnaires plus efficaces, mieux organisés, en nombre plus conséquent, fin du Shutdown ??? en tous cas nous ne nous en plaindrons pas !

Nous sommes déjà venus à San Diego en 2012, et nous avions visité l'extérieur de l'agglomération et notamment l'anse de la Jolla. Compte tenu de la météo plus qu'incertaine aujourd'hui, nous avons décidé de ne pas trop nous éloigner...

Nous allons débuté notre balade du jour par une découverte du très beau et très impressionnant porte-avions l'USS Midway, devenu un grand musée, qui a participé à de nombreux conflits armés et notamment à la guerre du Vietnam. Beaucoup de vétérans (probablement bénévoles) sont présents et répondent à la moindre des sollicitations des visiteurs, il ne fait aucun doute que ce bâtiment a marqué leur vie et ils ne s'en détacheront sans doute jamais...

Des audio guides, en français, nous sont distribués à l'entrée et nous apprécierons les commentaires concis mais ludiques que nous pouvons obtenir, à la demande, dans l'ordre de nos déplacements. Nous ne vous restituerons pas bien sûr ces informations, mais nous avons été impressionnés par, tout à la fois, la grandeur du navire et finalement la petitesse de la piste au bord de laquelle pouvait être alignés jusqu'à 75 avions lorsque l'USS Midway était armé et en opération ! La visite se fait sur 3 niveaux, l'étage supérieur disposant de la piste de décollage (système de catapulte) et de celle d'atterrissage, un étage intermédiaire qui est plus technique et où étaient entreposés les appareils en entretien ou en réparation et un troisième niveau qui présente la partie commandement, intendance et fonctionnelle du quotidien des militaires. Le porte-avions est là aujourd'hui pour raconter une histoire mais c'est aussi un musée avec son café et sa boutique de souvenirs...

Après le déjeuner, nous décidons de parcourir la ville, avec non pas un impératif horaire, le Magnifica ne lèvera l'ancre qu'à 22 heures, mais avec l'incertitude des effets d'une météo incertaine. Nous serons finalement épargnés car la véritable averse de l'après-midi arrosera copieusement les rues de San Diego juste après notre retour à bord !

La ville est tracée comme de nombreuses cités américaines, respectant un  quadrillage méthodique de nombreux "pâtés" d'immeubles, avec les rues souvent à angle droit.

Demain matin nous serons, après notre nuit en navigation, à Los Angeles pour une escale de 2 journées consécutives, avec donc une première nuit au port.

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Le Liberia a été fondé pour des esclaves afro-américains affranchis

C’est en 1821 que les premiers noirs américains arrivent sur la côte de ce qui deviendra le Liberia.

C’est en 1822 qu’est fondé le Liberia, sur la côte ouest de l’Afrique, par l’American Colonization Society. Le but de cette société est de permettre à des esclaves africains libérés de quitter les États-Unis pour retourner en Afrique. À ces affranchis se joignent des noirs américains nés libres, qui souhaitent également aller vivre en Afrique. Le nom de Liberia tient d’ailleurs son origine de cette liberté nouvelle.

Le retour à la terre mère n’a cependant pas été un modèle d’intégration ni d’humanisme : les Américano-Libériens de la côte ne se sont pas mélangés avec les Africains de l’intérieur du pays, ce qui a conduit à l’existence de deux sociétés parallèles. La langue, la religion protestante et la culture des Américano-Libériens est restée proche de son modèle américain. Les anciens esclaves parlaient anglais, leur drapeau sera calqué sur celui des États-Unis.

Gagnant son indépendance en 1847, le Liberia devient une république, la première en Afrique. Mais les inégalités demeurent. Le suffrage censitaire est accessible aux seuls Américano-Libériens, qui conserveront ainsi un pouvoir absolu au moins jusqu’en 1945, année où le droit de vote sera accordé aux « autochtones ».

Il ne faut pas voir dans la fondation du Liberia un acte purement philanthropique. Un certain nombre de Blancs n’imaginaient pas admettre dans la société américaine des Noirs, soit par pur racisme, soit parce qu’ils pensaient que les questions raciales seraient au contraire trop déstabilisantes pour leur pays. Permettre aux Noirs de s’établir en Afrique était aussi un moyen de les faire sortir de la société américaine. De 1821 à 1867, l’American Colonization Society a envoyé 13000 migrants au Liberia.

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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