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"Une auto-stoppeuse est une jeune femme généralement jolie et court vêtue qui se trouve sur votre route quand vous êtes avec votre femme."


Woody Allen

  Bonne Fête Eugènie !

 
 

Départ à 19 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Très belle journée ensoleillée aujourd'hui encore, avec une température légèrement supérieure à celle d'hier...

Par contre, assez mauvaise nuit sur les quais de San Pedro. Comme nous le disions hier, si le port accueille les navires de croisières, il laisse également une place importante aux porte-containers notamment qui sont chargés et déchargés 24 heures sur 24... Notre cabine est assez bien isolée, mais pas suffisamment pour étouffer tous les bruits générés par l'activité des immenses grues de levage... De plus les rhinopharyngites et autres maladies hivernales se sont invitées sur le paquebot, et il est bien compliqué de ne pas partager temporairement ces petits soucis avec les autres passagers...

Ce matin le réveil a donc été un peu compliqué et en tenant compte de notre belle balade d'hier et de notre éloignement conséquent du coeur de ville, nous avons décidé de rester à San Pedro... Donc pas de grands commentaires à dérouler ni de nombreuses photos à partager aujourd'hui...

Dans de nombreux ports où nous avons déjà fait escale, les autorités portuaires ont donné, en signe de reconnaissance à la compagnie MSC, un blason commémorant le passage du paquebot. Ces blasons, dont certains présentent beaucoup d'originalité, viennent d'être exposés dans le navire, vous verrez ci-dessous celui offert par la ville de Los Angeles et vous en retrouverez d'autres en feuilletant les pages de nos escales précédentes...

Demain nous serons en navigation avant d'arriver à San Francisco où le MSC Magnifica passera 2 nuits à quai. Souhaitons qu'elles seront plus paisibles !

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Llívia : enclave espagnole en France

La petite ville n’est pourtant qu’une enclave catalane en terre… catalane.

La petite ville de Llívia a la particularité d’être une commune espagnole entièrement enclavée en France dans le département des Pyrénées-Orientales (66). Une route neutre de 4 Km de long relie Llívia à l’Espagne.

Située dans la partie française de la Cerdagne (la Haute-Cerdagne), Llívia appartient cependant à la comarque (regroupement de communes) de Basse-Cerdagne (ou Cerdagne) en Catalogne.

Llívia est conquise avec la Cerdagne par les Romains, puis par les Musulmans entre 720 et 759 : la ville est alors nommée Medinat el bab, la ville de la porte (vers la Francie). Par la suite, Charles Quint donnera à Llívia le statut de ville, un élément déterminant pour l’avenir du petit territoire catalan.

En 1659 est signé le Traité des Pyrénées entre la France et l’Espagne. Louis XIV obtient ce qui est aujourd’hui la Catalogne française (Pyrénées-Orientales) : Roussillon, Vallespir, Conflent, Capcir et une partie de la Cerdagne. Cette dernière province, à cheval sur les Pyrénées revêtait une importance stratégique particulière. La France accepte de laisser Puigcerdà (Puy Cerdan) et la basse Cerdagne à l’Espagne en l’échange des villages (pueblos en espagnol, pobles en catalan) de la haute Cerdagne située du côté nord des Pyrénées. Arguant du fait que le traité parlait de « villages » et que Llívia avait le statut de ville, les espagnols purent conserver le territoire, qui constitua ainsi une enclave dans le royaume de France, jusqu’à nos jours.

Si l’on considère la dimension catalane, Llívia n’est en fait pas vraiment une enclave : rattachée à la Catalogne sud (la communauté autonome de Catalunya), la ville est enclavée en Catalogne nord, mais toujours au cœur de la Cerdagne. Espagnole ou française, Llívia n’en demeure pas moins pleinement cerdane.

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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