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"Les êtres humains sont les seuls animaux dont j'ai réellement peur."


Georges Bernard Shaw

  Bonne Fête Bernadette !

 
 

Départ à 18 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Dès notre réveil, lorsque nous ouvrons les rideaux de la cabine, le ciel est bleu au-dessus d'Honolulu ! Une belle journée ensoleillée s'annonce et elle tiendra ses promesses !

C'est vers la vieille ville que nous avons décidé de nous diriger aujourd'hui. Les rues sont assez calmes en ce lundi matin, malgré l'organisation d'un marathon et nous ne croiserons finalement que les derniers coureurs qui regagnent leurs véhicules, il est vrai que le thermomètre affiche déjà 24°, vers 10 heures au début de notre sortie, et par conséquent le départ a dû être probablement donné très tôt ce matin.

Nous remarquons la présence d'arbres très imposants sur le bord des rues et dans de nombreux espaces verts que nous traversons. Le roi Khamehameha, dont nous avons parlé lors de notre escale à Hilo, était installé à Honolulu et nous retrouvons ici, outre sa statue, son palais à proximité duquel habite aujourd'hui le Gouverneur de l'état d'Hawaii.

La plus ancienne maison d'Hawaii datant de 1821 est soigneusement entretenue, tout comme la plus vieille église catholique de l'archipel.

Après cette balade, nous regagnons le bateau pour pouvoir profiter d'une visite de la passerelle. Nous en avions fait la demande il y a quelques semaines et nous avons été informés hier soir que notre demande allait être satisfaite. Nous n'avons toutefois pas été autorisés à prendre des photos, mais nous avons vraiment apprécié cette petite heure passée sur cette plateforme stratégique du paquebot. 12 officiers se relaient 24 heures sur 24 dans cette passerelle protégée comme un coffre fort. Il y a toujours au minimum 4 officiers en service, 3 officiers et 1 officier supérieur (le Commandant, son second ou son troisième). C'est ce 3è officier dans la hiérarchie qui s'est rendu disponible pour commenter la visite. Il n'a que 30 ans... et sans doute un bel avenir devant lui !

Nous allons tout savoir du fonctionnement, des manoeuvres, de la sécurité, des contrôles permanents, des procédures (y compris certaines qui on été mises en place après le naufrage du Concordia). Nous allons être vraiment épatés lorsque nous allons constater que les manoeuvres principales de ce mastodonte, qu'est notre bateau, sont faites du bout des doigts par le commandant (lui seul pilote le paquebot dans les ports) sur un petit Joystick d'à peine 10 cm de longueur ! La météo, la position des bateaux, des dizaines de paramètres relatifs à la navigation... tous ces éléments sont visualisés sur autant d'écrans d'ordinateurs qui foisonnent sur cette passerelle (tout comme des dizaines d'appareils électroniques en tous genres) où tout est parfaitement en ordre et à sa place. Les avancées latérales de la passerelle et ses planchers partiellement vitrés, permettent une visibilité à 360°.

La sécurité est bien sûr également au coeur de toutes les procédures et notre interlocuteur nous confiera même qu'il existe à bord, 2 boutons d'alarme silencieuse destinés à prévenir l'armateur en cas d'attaque du bateau. D'ailleurs, en raison de la présence de pirates des mers dans certaines zones à risques que nous allons emprunter (près des Samoas et aux abords de la mer rouge notamment) un homme armé sera en permanence sur la passerelle lors de ces moments de navigation.

Après avoir remercié cet officier pour sa disponibilité et son amabilité, nous repartons pour un dernier petit tour dans le port avant de remonter à bord pour y passer, sans en redescendre, nos 6 prochaines nuits et nos 5 prochains jours, puisqu'il nous faudra tout ce temps pour atteindre Papeete notre prochaine escale !

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Henri Salvador fut-il le premier rockeur français ?

Chanteur et guitariste né en 1917, Henri Salvador est bien connu pour ses chansons humoristiques mais aussi pour ses talents de musicien de jazz. Il fut également un des premiers chanteurs français de rock’n’roll !

Le rock’n’roll (ou rock and roll) devient une véritable mode aux États-Unis à partir de 1954-1955. En France, Henri Salvador enregistre en juin 1956 sous le pseudonyme d’Henry Cording (un jeu sur le mot anglais recording) quatre morceaux de rock’n’roll sur un disque 45-tours :

Rock’n’roll mops
Dis-moi qu’tu m’aimes rock
Va t’faire cuire un œuf, man
Rock hoquet

Malgré la qualité artistique de ce rock’n’roll, les jeux de mots flagrants dans certains titres ne trompent pas : écrites par Vernon Sinclair (Boris Vian) et composées par Mig Bike (Michel Legrand), ces chansons sont des parodies. Salvador expliquait dans plusieurs interviews de l’époque qu’ils souhaitaient se moquer du rock’n’roll.

Henry Cording, alias Henri Salvador, ne fut cependant pas le premier rockeur français ! C’est un autre jazzman, le batteur Mac Kac (Baptiste Reilles) qui enregistra le tout premier 45-tours de rock’n’roll en français, Mac Kac et son rock’n’roll :

Et là-bas
J’en ai assez
Great big bulging eyes
T’es pas tombé sur la tête
Mac Kac et son rock and roll

Quelques orchestres de jazz enregistrèrent également à la même période des reprises de morceaux américains de rock’n’roll (« Rock around the clock »). On peut aussi se souvenir de Line Renaud interprétant en 1955 une version française de la chanson « Tweedlee Dee », mais surtout de Magali Noël (« Fais-moi mal Johnny », écrit par Boris Vian et composé par Alain Goraguer) en 1956.

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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