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"Je me suis souvent demandé ce qui peut bien différencier une bonne grippe d'une mauvaise."


Pierre Dac

  Bonne Fête Barnard !

 
 

Arrivée prévue à 8 heures, départ à 18 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Ce matin nous allons donc fouler le sol du continent sud-américain en accostant à Santa Marta, première de nos 2 escales prévues en Colombie. Il est 7h30 et la température extérieure est de 24°, de quoi faire rêver tous ceux qui sont installés dans l'hiver...

Nous allons, tout au long de la matinée, découvrir quelques sites de la ville de Santa Marta grâce à Hugo, un colombien qui a appris notre langue il y a 20 ans grâce à une bourse obtenue par un programme mis en place par le gouvernement français.

Santa Marta, avec ses 600 000 habitants (mais seulement 3% d'indigènes, ceux-ci ayant été très largement touchés par des maladies tropicales) vit principalement du commerce des bananes, du charbon, de l'élevage, de l'agriculture et de plus en plus du tourisme. 80% de la population est catholique. Même si Hugo nous assure que les problèmes du pays sont en voie de résolution, grâce notamment à l'accès à l'éducation pour tous, la vie semble bien précaire pour de nombreux habitants dont une majorité n'a qu'à peine la valeur de 500$ par mois de revenus (une petite voiture coûte environ 15 000$...). De nombreux taxis sillonnent la ville. Ce sont tous de petites cylindrées (le litre de carburant est à environ 3$) et ce sont principalement des hommes de 65 ans et plus qui les exploitent afin de leur procurer un complément indispensable de retraite...

Notre premier arrêt nous permet de découvrir le musée de l'or où sont réunis de nombreuses céramiques et objets en or fabriqués par les peuples précolombiens de Tayrona. Ce musée occupe aujourd'hui la maison où a vécu pendant plusieurs années Simon Bolivar, véritable icône en Colombie. Celui-ci est considéré comme le libérateur du pays et de nombreux autres états voisins (Venezuela, Panama, Bolivie...) colonisés jusqu'alors par les espagnols. Un peu plus loin nous apercevons l'Église de Santa Ana, datant de 1529, et devenue depuis une cathédrale. C'est dans cet édifice que fut inhumé dans un premier temps Simon Bolivar à sa mort en 1830.

C'est dans le parc de la villa San Pedro de Alenjendrino que nous emmène ensuite Hugo. C'est dans cette propriété que Simon Bolivar a passé les 2 derniers jours de sa vie.

Notre dernier point de chute sera un resort de la région d'El Rodadero où nous pourrons profiter, entre plage et piscine et devant un rafraîchissement, d'un petit spectacle de chants et de danses folkloriques.

En rentrant au navire, nous passons à proximité de quartiers miséreux où de nombreux colombiens semblent plus survivre que vivre dans de nombreuses favelas.

Nous profitons de la proximité du centre ville pour y passer un bon moment dans l'après-midi, en flânant dans les nombreuses petites rues où nous croisons nombre de marchands ambulants en tous genres.

Ainsi s'achève notre première journée colombienne, nous venons de reprendre la mer qui, avec un fort vent de Nord-ouest, malmène un peu notre paquebot.

Les plaques commémoratives de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Jésus est né vers l’an 7 ou 5 avant Jésus-Christ

Oui, vous avez bien lu, Jésus Christ est né avant Jésus Christ !

Le début de l’ère chrétienne a été fixé à la naissance de Jésus, c’est à dire que l’année 1 du calendrier chrétien correspond à la naissance supposée du Christ : on l’appelle l’Anno Domini (An du Seigneur). Or les historiens actuels situent en fait sa naissance quelques années avant notre ère, soit quelques années avant J.-C. !

Cela parait paradoxal que Jésus soit né « avant Jésus Christ », mais ceci est dû au fait que sa naissance a été déterminée par le moine Denys le Petit au VIè siècle, en se basant sur des travaux précédents, pas très exacts et souvent partiaux. Le calendrier chrétien a été fixé avec cette date pour point de départ.

Pourtant, l’année de naissance de Jésus n’est pas précisément connue. Les évangiles de Matthieu et Luc la situent sous le règne d’Hérode Ier le Grand, qui s’achève en 4 avant notre ère. De ce fait, selon les travaux d’historiens récents, Jésus Christ serait né entre 7 et 5 ans avant J.-C..

Il s’agissait surtout pour l’Église de fixer un symbole pour débuter l’ère chrétienne, l’inexactitude était alors moins préoccupante. Ainsi, le jour de naissance du Christ, fixé au 25 décembre durant le IVè siècle, est également symbolique, afin de coïncider avec le Sol Invictus, une fête romaine.

 

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



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