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"Conduire dans Paris, c'est une question de vocabulaire."

 Michel Audiard

  Bonne Fête Honorine !

 
 

Arrivée prévue à 8 heures,départ à 18 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

C'est Bora Bora qui nous accueille ce mercredi pour notre quatrième et dernière journée en Polynésie Française. Quelle journée magnifique ! Magnifique une nouvelle fois au regard de la météo, mais aussi et surtout magnifique grâce à notre excursion en pirogue sur le lagon, une navigation sur des eaux cristallines peuplées de poissons multicolores, recouvrant de splendides récifs coralliens.

Après les opérations de débarquement en chaloupes (pas de quai à Bora Bora, le bateau est de nouveau stationné en rade aujourd'hui) nous partons à la recherche du représentant du "Lagonarium", organisme auprès duquel nous avons conclu notre réservation du jour lors de notre escale à Papeete. Sans trop de difficulté nous localisons son véhicule et dans une ambiance très tahitienne (cool cool et sans trop de formalisme) nous réglons la prestation convenue et nous cherchons la pirogue pour y prendre place sans aucun contrôle lors de notre montée à bord...

Quelques instants plus tard, au son du ukulélé et du tam-tam, notre embarcation propulsée par un puissant moteur s'écarte du quai et prend le large sur des eaux d'une pureté sans nom...

Plusieurs arrêts vont ponctuer notre navigation. Le premier va nous donner l'occasion de voir les récifs coralliens et des poissons multicolores. Nous ne parvenons pas réellement à nous rendre compte de la profondeur de l'eau, estimée à environ 5 mètres, tellement la mer est transparente...

Après cette pause, nous reprenons le cours de la balade qui nous amène, en une quinzaine de minutes, sur une zone où le niveau de l'eau ne recouvre les fonds marins que d'à peine 1.5 mètres. Dans cet espace des dizaines de requins à pointe noire (ils ne s'attaquent en principe pas à l'homme) et quelques raies guettent les morceaux de poissons généreusement distribués par les guides. Toute cette faune, en rien apeurée par ces nombreux touristes qui régulièrement accaparent les lieux, semble parfaitement accoutumée et ravie par cette aubaine !

Nous allons au fil de nos arrêts faire la totalité du tour de l'île et ainsi découvrir, outre les réjouissances du lagon, côté rivage les imposants pics montagneux et verdoyants ainsi que les nombreux hôtels de luxe, où les chambres sont majestueusement installées dans les typiques bungalows sur pilotis...

Aux alentours de midi, nous finissons par accoster sur un motu privé appartenant au Lagonarium. Outre la magnifique plage de sable blanc, baignée par une mer à plus de 30°, le motu est doté de plusieurs bassins clos où nagent en toute sérénité des requins citrons, des tortues et un couple de raies, d'une trentaine d'année, répondant aux noms de Roméo et Juliette... ça ne s'invente pas !

La moitié environ de nos compagnons du jour est ensuite invitée à reprendre la pirogue pour un retour vers le port. Ceux-ci n'ayant pas réservé la journée complète avec le repas polynésien (nous n'avons pas su d'avantage comment le contrôle a été fait par les employés du Lagonarium puisque aucun justificatif n'a été réclamé.... cool cool le tahitien !...). En tous cas en ce qui nous concerne, ayant souscrit à la journée complète nous nous approchons du buffet où poissons crus, poissons et poulets grillés nous sont servis à discrétion, accompagnés d'une purée de bananes plantains et de patates douces. Des fruits locaux complètent cet agréable repas pris sous une grande tonnelle aménagée.

La sieste et la baignade sont ensuite proposées. Avant de reprendre  la pirogue à notre tour, nos guides "touche à tout" prennent plaisir à nous faire une démonstration de nouage de paréos, aussi bien sur les femmes que sur les hommes. Leur petit numéro bien rodé est ponctué de gags qui font bien rire l'assistance !

A une vitesse nettement supérieure à celle de l'aller, nous traversons le lagon en direction de l'embarcadère que nous atteignons en une vingtaine de minutes...

Après un passage rapide dans l'espace artisanal où sont alignés de nombreux vendeurs de chemises, de paréos et d'innombrables gadgets, nous reprenons une chaloupe qui tout aussi rapidement nous dépose sur une passerelle installée au pied de notre paquebot.

Nous quittons ravis la Polynésie où nous avons vraiment pu approcher tous les aspects, ceux de la ville à Papeete, ceux de la nature à Moorea et ceux du merveilleux lagon à Bora Bora...

Vers 18 heures, la corne du Magnifica retentit une nouvelle fois et doucement nous traversons, encadrés par 2 bateaux Pilot, la passe au travers de la barrière de corail et reprenons le large... Prochaine escale samedi 2 mars à Pago Pago, aux Samoa Américaines où l'équipage sera malheureusement encore privé de descente à terre... toujours en raison de l'incident de San Diego...

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

9 Islandais sur 10 n’ont pas de nom de famille !

Dans l’annuaire téléphonique, les abonnés sont classés par leur prénom.

L’Islande a essentiellement conservé un système de nom patronymique. Ainsi, 9 Islandais sur 10 n’ont pas de nom de famille à proprement parler, mais portent un patronyme (parfois un matronyme) à la suite de leur prénom, qui ne se transmet pas à leurs enfants.

Ce nom islandais est formé à partir du prénom du père ou de la mère au génitif, suivi d’un suffixe de filiation : "son" si l’enfant est un garçon, "dóttir" si c’est une fille.

Deux exemples :

la chanteuse Björk s’appelle Björk Guðmundsdóttir. Elle est la fille de Guðmundur. L’explorateur viking islandais Leifur Eiriksson, qui découvrit l’Amérique du Nord au Xème siècle, était le fils du viking norvégien Erik le rouge (Eiríkr Rauði). Cette quasi-absence de noms de famille en Islande fait que les abonnés au téléphone sont classés dans l’annuaire par leur prénom, au lieu de l’être par leur nom !
 

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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