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"La nature est prévoyante : elle a fait pousser la pomme en Normandie sachant que c'est dans cette région qu'on boit le plus de cidre."


Henri Monnier

  Bonne Fête Apoline !

 
 

Arrivée à 7 heures, ce soir le Magnifica reste à quai.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Météo bien capricieuse en ce premier jour d'escale à San Francisco. Il fait encore nuit mais le ciel est bien couvert lorsque, comme prévu, le Magnifica entre dans la baie vers 6h30 et, après avoir contourné l'île d'Alcatraz, largue ses amarres un peu avant 7h00 pour accoster au Pier35.

Nous aurons tout au long de la journée de nombreux passages nuageux entrecoupés d'éclaircies, mais aussi plusieurs averses de pluie. Avec une température qui ne dépassera pas 10°, nous voici donc bien retournés dans l'hiver de l'hémisphère nord ! Nous nous étions bien sûr progressivement préparés à son retour mais bien plus vite encore accommodés au beau temps, enfin nous allons nous adapter en attendant le retour du soleil !

Nous n'allons donc pas modifier nos projets et nous commençons notre matinée par une balade au Pier39 qui regorge de boutiques et d'attractions en tous genres. C'est également dans cet endroit que se regroupent, de janvier à juin, 5 à 600 otaries avant qu'elles ne repartent vers d'autres contrées pour se reproduire.

Après un rapide déjeuner, nous nous dirigeons vers l'embarcadère pour rejoindre l'île d'Alcatraz et sa célèbre prison. Après un quart de navigation nous posons le pied sur le rocher. Tout est assez bien organisé pour optimiser la visite, qu'il est possible de faire à son rythme, et profiter de nombreux commentaires dans de nombreuses langues, dont le français, grâce à des audio-guides distribués à l'entrée du pénitencier dont il  n'était pas possible de s'échapper... De nombreuses tentatives ont eu lieu, elles ont toutes échoué à l'exception d'une où les fuyards n'ont jamais été retrouvés, mais l'administration américaine considère encore aujourd'hui que ceux-ci sont morts noyés dans la baie de San Francisco, puisque l'on ne pouvait pas s'échapper d'Alcatraz !...

La vie à Alcatraz était à priori très dure et les prisonniers étaient vraiment privés de toute liberté. Les minuscules cellules individuelles, toutes identiques, ne disposaient bien sûr d'aucun confort. Il est vrai que les prisonniers d'Alcatraz avaient très souvent un lourd passé judiciaire, mais les conditions de détention de l'époque semblent vraiment inhumaines et d'un autre temps, alors que la prison a fonctionné ainsi jusqu'en 1963...

Lorsque nous quittons le rocher le temps demeure menaçant, nous décidons toutefois de prendre un bus "Hop-on Hop-off" pour faire pendant plus de 2 heures un grand tour de la ville. La pluie va souvent s'inviter sur notre parcours et nous ne descendrons finalement pas... nous sommes pour 2 jours encore à San Francisco, nous aurons peut-être une autre occasion de marcher plus longtemps dans la ville... La fraîcheur et la pluie de cette journée, ne nous a pas permis de profiter au maximum de notre balade, mais nous avons malgré tout encore profité de très bons moments !

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Mara Salvatrucha (MS-13) : un gang de plusieurs centaines de milliers de membres

Né en Californie dans les années 1980, ce gang hispanique compterait,  selon certaines estimations, entre 50 000 et 600 000 membres dans le monde ! Ce qui en fait l’un des plus gros gangs de la planète.

La Mara Salvatrucha a été créé à Los Angeles dans les années 80 par des immigrants salvadoriens, anciens soldats déserteurs ou guérilleros marxistes. À cette époque, le Salvador connaît une terrible guerre civile : près d’un million de réfugiés salvadoriens fuit aux États-Unis, principalement en Californie. La pauvreté et l’absence d’horizon économique favorable, couplée à la présence d’autres gangs et à l’introduction du crack dans les ghettos américains, a permis l’émergence rapide du gang chez les adolescents salvadoriens, guatémaltèques, honduriens…

Trafic de drogue et d’armes, racket de commerçants, meurtres, immigration clandestine sont le lot quotidien de la Mara Salvatrucha.

L’expulsion d’un grand nombre de membres du gang, immigrants illégaux aux États-Unis, a favorisé un surdéveloppement de Mara Salvatrucha au Salvador. Le gang est aujourd’hui présent dans plusieurs pays d’Amérique centrale (Salvador, Honduras, Mexique…), aux États-Unis, au Canada, et de façon plus anecdotique serait également présent dans quelques pays d’Europe.

Parmi les signes distinctifs du gang (tatouages, bandanas, gestes), on retrouve le nom alternatif de Mara Salvatrucha : MS-13. Ce qui explique sûrement pourquoi une des épreuves d’entrée dans le gang est de subir pendant 13 secondes un passage à tabac. Heureusement que le gang ne se surnomme pas MS-99 !

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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