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"Un bon truc pour paraître dix ans plus jeune, c'est de te vieillir de dix ans quand tu dis ton âge."


Jean Claude Van Damme

  Bonne Fête Agnès !

 
 

Arrivée prévue à 8 heures, départ à 18 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Une journée ensoleillée et chaude nous est réservée, en ce premier jour de la semaine, à Willemstad sur l'île de Curaçao !

Nous avons quelques informations en provenance de France et nous savons que les conditions météorologiques sont bien différentes... nous espérons que notre récit du jour vous restituera un peu de notre soleil !

Nous allons passer la quasi totalité de notre escale dans le centre historique de la ville qui se décompose en 2 quartiers : Punda et Otrobanda.

Ces derniers sont séparés par la baie de Santa-Anna où le Magnifica à accosté tôt ce matin. Punda, fondé en 1634, arbore les vieux édifices de la ville, alors que Otrabanda, édifié près d'un siècle plus tard est considéré comme le centre culturel de Willemstad. Les deux quartiers sont reliés par un pittoresque pont flottant, qui pivote régulièrement pour laisser passer le trafic maritime. Chaque opération dure un petit quart d'heure aussi, pour les plus pressés, un bac permet de changer de rive sans attendre le repositionnement du pont Queen Emma. L'architecture coloniale de la vieille ville, lourdement influencée par le style hollandais, a été classée au patrimoine mondiale de l'humanité par l'UNESCO.

Plusieurs curiosités vont agréablement ponctuer notre journée, du coup d'oeil immanquable sur les façades colorées de la ville aux étals du marché flottant, en passant par la distillerie de Chobolobo...

Après avoir largement arpenté les multiples rues piétonnes, nous achevons notre périple du jour dans les quartiers nord, où nous ne nous retrouvons qu'avec la population locale, et où nous découvrons d'importantes réalisations, assez convaincantes d'ailleurs, de Street Art.

Il est 17 heures et nous devons regagner le port et embarquer pour une nouvelle nuit de navigation pour atteindre, dès demain matin, Aruba.

Cliché pris par l'équipe photos du MSC Magnifica...

 

La plaque commémorative de notre passage...

 

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Louchébem : l’argot des bouchers du XIXème siècle

Le Louchébem (parfois écrit loucherbem) était l’argot des bouchers parisiens du XIXème siècle, quand de grands abattoirs (notamment ceux du quartier de La Villette) existaient encore dans Paris.

Si comme tout langage codé il peut paraître assez opaque au premier abord, la construction du vocabulaire est en fait très logique et permet une compréhension assez aisée dès lors qu’on en possède les clés.

Voici comment se construisent les mots en Louchébem : la ou les consonnes du début du mot sont placées à la fin, ensuite on place la lettre « L » au début et on ajoute un suffixe. Il en existe plusieurs : -em, -oc/oque, -uche, -ic, -é, etc. On comprend vite la signification du mot « louchébem » et pourquoi il donne son nom à l’argot des… bouchers :

BOUCHER > OUCHÉB > LOUCHÉB > LOUCHÉBEM

Langage essentiellement oral, le louchébem s’écrit de manière phonétique. Voici quelques exemples de mots de l’époque :

femme : lamfé (l-am-f-é)
fou : loufoque (l-ou-f-oque)
morceau : lorceaumic (l-orceau-m-ic)
gigot : ligogem (l-igo-g-em)
etc.
Le louchébem est encore parfois pratiqué de nos jours dans le domaine de la boucherie, mais seuls quelques mots sont passés en français dans le langage courant, par exemple :

loufoque (fou)
en loucedé (en douce)

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



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