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"Il faut mettre de l'argent de côté pour en avoir devant soi."


Tristan Bernard

  Bonne Fête Paul (Conv.) !

 
 

Arrivée prévue à 9 heures, départ à 23 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Peu après 9 heures ce matin, le Magnifica a jeté ses amarres à Cristobal, l'un des 4 ports que compte la ville de Colon qui doit son nom au célèbre navigateur (même si l'orthographe n'a pas été conservée) qui y a accosté le 2 novembre 1502.

Nous avons prévu, de longue date, de passer la journée avec l'une des 7 communautés indigènes présentes au Panama : les indiens Embera.

Pour parvenir jusqu'à leur île sur laquelle ils sont, sans électricité, résidents permanents, nous devons nous enfoncer dans le pays sur des routes plus que défoncées durant 1 heure 30 environ. 68 indiens seulement constituent la communauté et, même s'ils ouvrent leur village aux visiteurs qui sont devenus leur principale source de revenus, les arrivées sont contingentées pour éviter le plus longtemps possible le tourisme de masse...

C'est Miguel qui nous accompagne depuis le port et qui va longuement nous expliquer, dans un très bon français, l'histoire de son pays durant notre transfert jusqu'au fleuve Chagres, lieu de rencontre prévu avec les Embera.

9 langues et dialectes sont parlés au Panama par les 4.5 millions d'habitants. La monnaie officielle est le balboa qui a la même parité que le dollar US très usité également dans le pays. Le Panama a une frontière ouverte avec le Costa Rica et une autre fermée avec la Colombie. L'instabilité politique (attentat récent à Bogota revendiqué par l'ELN) et le trafic de drogue (de farine comme on le dit ici) qui est loin d'être endigué sont 2 raisons déterminantes qui justifient la position des dirigeants panaméens sur cette fermeture. Le niveau de vie au Panama semble assez correct pour une majorité d'habitants, le chômage est à 4% et la croissance dépasse 5%. Il n'y a pas d'armée de métier mais 25 000 policiers lourdement armés maintiennent l'ordre.

Nous voici donc sur les rives du fleuve Chagres, et c'est à bord de pirogues (désormais motorisées) que les indigènes viennent nous chercher pour nous acheminer dans leur village. Un comité d'accueil est là, hommes, femmes et enfants, pour nous accueillir en musique. Le chef du village, élu démocratiquement par tous les membres de la tribu âgés de plus de 15 ans, nous présente leur organisation, leurs coutumes, leur artisanat... Spectacles de danses et de chants s'enchaînent pendant que des femmes nous préparent un repas de poisson et de bananes Plantin. Le poisson provient du fleuve, l'absence d'électricité sur l'île ne permet donc pas la conservation des aliments périssables, c'est pourquoi le poisson pêché est gardé vivant dans des nasses et laissé dans le Chagres. Ce n'est qu'au moment de le cuisiner qu'il est sorti du fleuve...

Après le déjeuner, une présentation de peinture sur corps avec un pigment naturel aux fruits est présentée dans un espace spécialement aménagé. Il nous est également permis de visiter à notre guise le village et d'approcher les maisons, toutes bâties sur pilotis afin d'empêcher les serpents et autres bêtes hostiles d'y entrer à la nuit tombée.

Après cet agréable moment passé en compagnie de ces Embera très attachants, c'est déjà le moment de passer aux adieux, de reprendre les pirogues, puis le minibus qui va nous ramener au port.

Très belle expérience qui va générer sans nul doute de très beaux souvenirs !

Demain matin, nous allons entrer dans le canal de Panama pour quitter l'Atlantique et la mer des Caraïbes et atteindre l'océan Pacifique.

Clichés pris par l'équipe photos du MSC Magnifica...

 

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Macaques berbères : les seuls singes à l’état sauvage en Europe

Présents à Gibraltar depuis plusieurs siècles, la population actuelle a été presque entièrement reconstituée par des singes d’Algérie et du Maroc.

Le Macaque berbère (Barbary Macaque en anglais) est le seul singe que l’on trouve à l’état sauvage en Europe, uniquement sur le Rocher de Gibraltar : ils y sont environ 200.

Il ne s’agit plus d’un peuplement naturel, mais d’une population maintenue artificiellement. Les singes actuels descendent quasi exclusivement de macaques berbères importés d’Algérie et du Maroc par les Anglais en 1942, afin de repeupler la colonie initiale qui ne comptait plus que quelques individus à l’époque !

Pourtant, les macaques étaient à Gibraltar depuis bien plus longtemps. Divers témoignages écrits valident une présence déjà au XVIIè ou XVIIIè siècle. Diverses hypothèses s’affrontent quant à l’origine de ces singes. Certains supposent qu’ils avaient été apportés par les Maures, durant la conquête musulmane de la péninsule ibérique (à partir du VIIIè siècle). D’autres pensent qu’ils étaient en Europe depuis des millions d’années !

Les macaques de Gibraltar constituent évidemment une attraction touristique incontournable dans ce petit territoire britannique au sud de l’Espagne. Les incursions des singes dans la ville sont parfois dommageables pour les riverains et il est aujourd’hui formellement interdit de nourrir les macaques.

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



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