Revenir en Haut Revenir accueil escale  escale 

 
 

 


 

 


 

"Le travail le plus fatigant n'est pas celui que l'on a fait, mais celui qui nous reste à faire."


Jean Brassard

  Bonne Fête Roselyne !

 
 

Arrivée prévue à 8 heures, départ à 18 heures.



Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Terre en vue ! Vers 7h30 ce matin, les passagers du Magnifica ont pu apercevoir, comme des "Robinsons" des temps modernes, un peu de cette terre ferme demeurée invisible à leurs yeux depuis 5 jours et 6 nuits...

Notre paquebot accoste donc aujourd'hui, tout comme 4 autres monstres des mers, dont le fameux Oasis of the Sea qui a sans doute défrayé la chronique en France également avec son épidémie ravageuse de gastroentérite à bord ! Des mesures particulières (notamment la mise à disposition de produits désinfectants) et de mises en gardes répétées ponctuent notre descente à terre. Il fait beau, le ciel est un peu couvert mais la température est déjà élevée et l'atmosphère imprégnée d'une moiteur tropicale...

Ayant eu l'occasion de débarquer à 2 reprises déjà sur l'île franco hollandaise de Saint-Maarten, nous avons décidé de passer la journée sur l'île voisine de Saint-Barth. 40 minutes de ferry pour une traversée assez agitée et nous accostons sur ce petit bout de terre de France nichée entre l'Atlantique et la mer des Caraïbes... C'est dans la rade de Gustavia que nous débarquons avec la petite centaine de passagers (en majorité des français). Nous avions également prévu notre escapade sur place avant notre départ en louant une petite voiture au seul prestataire implanté à Saint-Barthélemy. Pas de mauvaise surprise, le véhicule nous attend et nous partons rapidement à la découverte de l'île car le temps sur place nous est compté, nous n'avons qu'un seul ferry cet après-midi pour rejoindre Saint-Maarten, il ne s'agit pas le rater !

Les rues sont pentues et très étroites... les nombreux véhicules des insulaires roulent souvent sans modération... le paysage est paradisiaque, mais malheureusement par manque d'endroits aménagés pour s'arrêter nous n'avons pas toujours pris toutes les photos que nous aurions souhaité... Saint-Barth n'est pas très grande et il est possible d'en faire le tour assez rapidement. Nous passerons un peu plus de temps dans la baie de Saint-Jean et dans l'anse de Lorient, et ne manquerons pas bien sûr de faire une petite halte au cimetière où à été inhumé Johnny Hallyday. A notre arrivée, contrairement à ce que nous pensions, peu de monde sur place et il nous est facile d'approcher la tombe du chanteur. Celle-ci est bien sûr recouverte d'innombrables hommages de fans qui, malgré la surface de la sépulture, commencent à envahir les allées adjacentes. Elle est parfaitement entretenue, un voisin du couple Hallyday passe chaque jour pour y veiller, nous le croiserons d'ailleurs à la sortie du petit cimetière lorsque nous reprendrons notre route.

Le petit aéroport est une autre curiosité sur l'île. En effet la piste, très courte, ne permet qu'aux seuls petits avions d'atterrir (ce fut le cas d'ailleurs pour l'arrivée du corps du chanteur précité qui, venant avec un gros porteur de France métropolitaine, a transité par Saint-Maarten avant d'être acheminé à Saint-Barth par un plus petit appareil). L'atterrissage est néanmoins périlleux puisqu'il faut piquer brusquement derrière le col de la Tourmente et se poser sur les seules quelques centaines de mètres de piste avant d'arriver à la mer dans la baie de Saint-Jean...

Notre périple va se poursuivre au gré d'autres petites routes sinueuses avant qu'il ne prenne fin à Gustavia où nous restituons sans encombre le véhicule loué. Un petit en-cas pris sur le port nous permet de discuter avec la propriétaire du salon de thé, originaire de l'Ardèche, qui a "atterri" ici un peu par hasard il y a 25 ans et y est restée ! Le couple Hallyday fait partie de l'histoire de Saint-Barth et revient facilement dans les conversations. Et c'est bien de cela que nous parlera principalement notre interlocutrice...

Notre ferry se présente sur le quai et nous montons à bord pour un retour vers Saint-Maarten qui, contrairement à l'aller, se fera sur une mer d'huile. Nous profitons de la fin de l'après-midi pour faire un petit tour dans les boutiques du port avant de regagner le Magnifica qui va nous conduire demain, après une nuit de navigation, à Charlotte Amalie, territoire américain... nous sommes déjà prévenus, avec le "shutdown" actuel les effectifs douaniers sont très réduits, les contrôles d'immigration seront probablement longs et fastidieux...

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

La poubelle tient son nom d’un préfet de Paris

C’est un décret de la fin du XIXème siècle qui obligea les Parisiens à s’équiper d’un récipient destiné à recevoir les ordures ménagères.

Jusqu’à la fin du XIXème siècle, les habitants de Paris, comme ceux des autres villes, jetaient leurs déchets tels quels dans la rue. Ce qui évidemment allait à l’encontre des règles d’hygiène et favorisait la prolifération de maladies tout en encombrant les voies publiques.

En 1884, le préfet de la Seine (département qui comprenait alors la capitale) prend un arrêté obligeant les Parisiens à utiliser un récipient de bois garni de fer blanc pour y recueillir les ordures ménagères afin de faciliter leur ramassage.

Le nom de ce préfet ? Eugène-René Poubelle : son nom de famille viendra vite désigner le récipient dédié au ramassage des déchets et le mot poubelle passera finalement dans le langage courant.

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



Sur une date ci-dessous pour voir
Nos escales & jours de navigation dans le détail


 
©Dominoproduction 2019