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"Le travail est l'opium du peuple et je ne veux pas mourir drogué"

 Boris Vian

  Bonne Fête Nestor !

 
 

Arrivée prévue à 8 heures,départ à 18 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Nous voici donc, tôt ce matin, en rade dans la baie de Opunohu au large de l'île en forme de coeur de la Polynésie française : Moorea. Certains paquebots approchent Moorea par la baie voisine de Cook. Toutefois, pour accéder à l'une ou l'autre de ces zones il est nécessaire de traverser la barrière de corail par l'une des passes aménagées. Celle qui ouvre l'entrée de la baie de Cook est plus étroite et ne permet pas aux bateaux de la taille du Magnifica de manœuvrer sans risquer de toucher les récifs...

Aujourd'hui nous avons fait le choix de visiter l'intérieur de Moorea, et c'est à bord du monospace de Daemon, un polynésien de père américain et de mère tahitienne, que nous allons parcourir les 62 kilomètres que mesure l'unique route qui ceinture l'île. Nous partageons notre taxi du jour avec un couple de Vannes. Daemon semble parfaitement connaître les lieux (et son métier) et va pendant plus de 4 heures nous parler de son île avec une multitude d'anecdotes, quelques fois drôles, et de nombreux commentaires souvent croustillants...

Moorea est peuplée d'environ 17000 habitants répartis dans 17 villages. La faune luxuriante et très variée est composée de seulement 3 variétés endémiques (l'arbre à pain, l'hibiscus sauvage dont la fleur est de couleur jaune le matin, devient beige orangé l'après-midi avant de virer au marron le soir et de tomber...), tous les autres fleurs, arbres et arbustes ont été importés.

L'arbre à pain fournit des fruits qui sont souvent cuisinés sous différentes formes dans l'alimentation locale. De plus le tapa (la coque des fruits mûrs) est utilisé pour la confection de tissus résistants et la fabrication de certaines chemises, certains paréos... Beaucoup de bananes plantains sont aussi préparées sous différentes façons. Le noni continue également d'être récolté pour l'élaboration d'une mixture médicinale. La préparation dégage à priori une odeur forte et désagréable mais serait très efficace...

Les infrastructures sont loin d'être avant-gardistes à Moorea, pourtant pas un câble électrique est apparent, le réseau est entièrement enterré. Seulement 10 gendarmes sont affectés ici, et selon les dires de Daemon : 5 sont à la pêche et les 5 autres à la maison ! Il est vrai que nous passerons en rentrant devant la gendarmerie, mais à aucun moment nous n'apercevrons la moindre présence des forces de l'ordre... Nous aurons également l'occasion de nous arrêter sur un ancien site religieux, où les ruines d'un Marae rappellent les rites des anciens...

Deux arrêts dégustations vont également faire partie de notre balade. Nous allons faire le premier au lycée agricole de Opunohu, où de souriantes vahinés locales vont nous faire goûter à de nombreuses confitures fabriquées sur place avec des ingrédients de Moorea (fleur de tiaré, pamplemousse, banane...). La seconde dégustation sera également à base de fruits, mais cette fois sous forme de cocktails (parfois faiblement alcoolisés).

Un arrêt photo au belvédère de Opunohu, nous a aussi permi d'avoir une vue spectaculaire sur le lagon et la montagne. Dans un petit port nous avons pu également échanger avec un pêcheur de marlin qui finissait de découper un spécimen de 120 kg qu'il avait sorti de l'eau quelques heures auparavant et qu'il s'apprêtait à vendre à environ 8€ le kilo... Il nous a aussi expliqué sa technique de pêche qui consiste à fatiguer le poisson en le poursuivant et le moment venu l'attraper au harpon... les déchets de découpes qu'il a jetées à l'eau ont vite trouvé preneur... en l'occurrence, ce sont 3 requins dormeurs qui, habitués de la zone de retour de pêche, ont élu domicile au bord du quai...

Nous terminons notre périple par quelques arrêts panoramiques avec des vues saisissantes sur le lagon et les luxueux hôtels avec leurs chambres typiques aménagées dans les magnifiques bungalows sur pilotis...

Nous avons de nouveau profité d'une très belle journée et engrangé de très beaux souvenirs !

Après une nuit de navigation, nous serons demain matin face à la belle Bora Bora pour notre dernière journée en Polynésie Française !

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Le code postal d’une commune n’indique pas son département

Les deux premiers chiffres sont ceux du département du bureau distributeur du courrier.

Pour vous, les deux premiers chiffres d’un code postal représentent le département d’une commune ? Ainsi Pau qui a pour code postal 64000 se trouve dans le département 64 (Pyrénées-Atlantiques). Cela fonctionne dans 99,9 % des cas.

À proprement parler, les deux premiers chiffres du code postal sont ceux du département du bureau distributeur. Si une commune est rattachée à un bureau distributeur situé dans un autre département, alors cette commune portera un code postal sans rapport avec son département.

C’est le cas de quelques (rares) communes limitrophes d’un autre département. Par exemple, la commune de Laveyrune se trouve en Ardèche (07) mais à la frontière de la Lozère (48) : son code postal est 48250, puisque rattaché à un bureau distributeur situé en Lozère.

Le bureau distributeur est le bureau postal qui effectue le tri et la distribution du courrier. Il peut ainsi concerner plusieurs communes.
 

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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