Cinquième et dernier jour donc, de traversée de
l'Atlantique aujourd'hui sous un soleil toujours aussi généreux et
un océan toujours aussi calme. Lorsque nous accosterons à
Philipsburg, le Magnifica aura parcouru 2654 milles nautiques
depuis Funchal (un peu plus de 4900 kilomètres en 133 heures
soit à une vitesse moyenne de 37 kilomètres par heure)
Hier soir, les "New Beatles" nous ont de
nouveau fait passer un agréable moment en nous replongeant quelques
décennies en arrière ! Le chef brésilien Allan Vila officiait
également pour une seconde fois au service du dîner.
Ce soir, nouvelle soirée de gala. Les plus
élégants et les plus attachés à ces soirées différentes
feront un effort de toilette... Bien que ce formalisme nous semble
beaucoup moins suivi qu'il y a une vingtaine d'années, en raison
principalement sans doute de la démocratisation des croisières, la
majorité des passagers joue le jeu toutefois... nous respectons au
mieux, pour notre part, cette tradition.
Juste pour savoir.
La profondeur moyenne de l'océan atlantique que
nous venons de traverser est de près de 4000 mètres. La profondeur
la plus importante connue à ce jour est de 9219 mètres relevée dans
l'abysse de Milwaukee, située dans la fosse de Porto Rico à environ
135 kilomètres de l'île qui porte le même nom et sur laquelle nous
accosterons samedi prochain.
L'Anecdote* du jour...
Le Géant Vert n’était pas vert à l’origine
À la télévision, on a souvent vu le Géant Vert se
balader dans un champ de maïs ou de légumes. C’est en fait dans les
petits pois qu’il a commencé sa carrière en 1928 : à l’époque, il
n’était même pas vert.
En 1925, la Minnesota Valley Canning Company, qui produit déjà du
maïs et des petits pois en conserve, commercialise une nouvelle
variété de petit pois, plus gros que ceux habituellement consommés.
L’entreprise les appelle Green Giant (Géant Vert), une variété à
laquelle elle associe en 1928 un personnage digne des contes pour
enfant.
Ce Géant Vert n’a alors pas vraiment l’air d’un géant (il est à
peine deux fois plus grand qu’une cosse de petit pois), il plie un
peu sous le poids des légumes, et il a la peau blanche !
C’est l’agence publicitaire Leo Burnett qui a l’idée quelques années
plus tard d'en faire un véritable Géant. Sympa,
souriant et costaud, le personnage a désormais la peau, les cheveux
et les habits verts. Les publicités le mettent en scène dans des
champs où l’on peut se rendre compte de sa taille gigantesque. Il a
même un nom : le Jolly Green Giant.
En 1950, la Minnesota Valley Canning Company change de nom et
devient Green Giant Company, Géant Vert en France.
*Anecdote probable mais non
garantie...
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le détail
