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"Quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts !"

Raymond Devos

  Bonne Fête Richard !

 
 

Arrivée prévue à 7 heures, départ prévu à 18 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Seulement 345 milles nautiques séparent Singapour de la Malaisie, notre prochaine escale. Après une navigation plutôt calme dans le détroit de Malacca, le Magnifica a jeté ses amarres tôt ce matin dans le port de Klang, le plus important du pays et qui occupe le 17è rang mondial. Beaucoup de marchandises transitent sur les quais de commerce juste en face du terminal croisière nouvellement implanté.


Toutefois Klang est assez loin de tous points d'intérêts et notamment à 55 kilomètres de la capitale, Kuala Lumpur. (c'est de l'aéroport de cette ville qu'avait décollé le vol 370 de la Malaysia Airlines le 8 mars 2014, reliant Kuala Lumpur à Pékin et qui a mystérieusement disparu avec 239 passagers à bord...)


Assurés de ne rien voir de très intéressant dans cette ville portuaire, nous décidons de partir justement pour la capitale... 55 kilomètres... et 1h30 plus tard (le trafic est excessivement important) nous sommes dans la périphérie de Kuala Lumpur où se dressent d'innombrables bâtiments dépassant souvent les 20 étages.

A bord du car qui nous conduit à destination (nous avons acheté l'excursion à l'armateur), un guide local prénommé Zaïnal et son chauffeur Siva vont nous accompagner toute la journée.

Zaïnal maîtrise très bien le français, il va longuement nous parler de son pays grand comme 2 tiers de la France, et peuplé par environ 65% de Malais, 22% de chinois et 8% d'indiens. Les 5% restants proviennent de différents pays asiatiques et notamment du Japon. Les musulmans représentent 70% de la population totale.

Beaucoup de volcans actifs sont présents en Indonésie et exposent en permanence la région toute entière aux risques de tsunami. C'est pourquoi les rives sont souvent bordées de forêts de mangroves afin d'en limiter les éventuels effets.

Le pays, indépendant depuis 1957, a été successivement colonisé par les portugais, les hollandais, les japonais et enfin par les britanniques... Fort des richesses de son sous-sol, pétrole, gaz, or, étain, cuivre..., et grâce à une constante stabilité politique, la Malaisie a su apparemment fortement se développer depuis 60 ans. Le groupe pétrolier malais Petronas (pétrole national) génère environ à lui seul 15 milliards de dollars de profit annuel...

La Malaisie est dirigée par une Royauté Parlementaire. 9 familles royales (issues des sultanats qui ont formé cet état fédéré) élisent pour 5 ans l'un d'entre eux au rang de "Majesté" qui devient le monarque unique pendant cette période.

Peu de chômage dans ce pays aux 32 millions d'habitants (et aux 20 millions de voitures...) qui emploie plus de 7 millions d'immigrés. Pas de prestations sociales réelles, mais beaucoup de gratuité totale dans de nombreux domaines (santé, enseignement, cantine...) et un accès à la propriété dans des conditions extrêmement avantageuses pour les classes les plus populaires.

Ici la polygamie est pratiquée mais assez réglementée... Tout d'abord pour prétendre à avoir plusieurs épouses, un Malais doit avoir suffisamment de revenus pour garantir un niveau de vie correct à chacune de ses compagnes, et leur attribuer systématiquement les mêmes cadeaux (bijoux, voitures...). De plus, pour prétendre à convoler une autre fois, l'homme doit obtenir l'accord écrit de sa ou de ses autres femmes... Le divorce est également possible.

Zaïnal nous présente également sa carte "multifonctions" que possèdent tous les malais... Cette carte unique à puce sert en effet : de carte de crédit, de carte de santé, de permis de conduire, de carte d'identité... et contient aussi d'innombrables renseignements qui ne semblent toutefois pas choquer la population ainsi fichée... Même la mention Islam est éventuellement présente, les malais sont libres de culte. Par contre si un citoyen se déclare musulman il est soumis à la loi coranique qui impose la Charia... c'est ainsi que par exemple pendant les périodes de ramadan, un malais installé dans un café peut être contrôlé par la police et si la mention Islam est présente sur la fameuse carte il est passible d'une forte amende et d'une peine de prison...

Après toutes ces (intéressantes) explications et donc 1h30 de quasi embouteillages permanents, nous faisons un premier arrêt au Palais Royal, Istana Negara où vit la famille Royale. Le bel édifice se dresse dans un immense parc arboré en périphérie de la capitale. Après cette première pause c'est à la Place de l'Indépendance que nous sommes déposés pour parcourir les quelques rues aux alentours et découvrir les principaux bâtiments qui y sont érigés...

En fin de matinée nous arrivons, après avoir de nouveau fait face à une circulation très dense, devant la Tour KL qui est, avec ses 421 mètres (antenne comprise) la 4è tour de communication la plus haute du Monde. Suivant le même habituel rituel nous empruntons un ascenseur ultrarapide qui nous propulse en quelques secondes sur la terrasse d'observation à 282 mètres du sol. C'est au restaurant tournant "Atmosphère 360", situé au même niveau que nous prenons notre déjeuner servi sous forme de buffet.

Après ce repas et un retour dans la rue, nous nous dirigeons vers Les Tours Jumelles Petronas** qu'il est assez difficile de visiter... Une importante rigueur est imposée pour l'entrée dans l'édifice... rigueur dans la tenue (pas de chaussures de sport, pas de sandalettes, pas de t-shirts, pas de jeans...) rigueur au niveau des contrôles (un passage sécurité assez renforcé) et rigueur dans les horaires... il n'est plus possible de pénétrer dans la Tour si vous vous présentez en retard par rapport à l'horaire prévu sur votre billet... Nous n'avons pas forcément compris toutes ces contraintes, mais nous nous y sommes pliés bien sûr... La visite très maîtrisée de 50 minutes, commence par un arrêt au 41è étage pour un passage dans la passerelle vitrée, le SkyBridge, qui réuni les 2 tours (passerelle mise en place pour des raisons de sécurité, elles permettent un passage d'une tour à l'autre en cas d'incendie notamment). Le panorama est bien sûr remarquable, et bien que nous découvrions le même au 86è étage, à près de 400 mètres,  après un nouveau transfert dans un ascenseur toujours aussi rapide, celui-ci nous paraît vraiment différent en sensation principalement...

Après cette nouvelle étape et un retour sur le plancher des vaches, il est grand temps de reprendre notre car qui va mettre pas moins de 2 heures pour faire les 55 kilomètres nécessaires pour retourner au port de Klang... de plus nous allons essuyer un impressionnant orage (très fréquent ici en soirée selon les dires de notre guide du jour), mais nous serons au sec dans le bus et également au port à notre arrivée, puisqu'il ne semble pas avoir plu à Klang.

Il y est finalement presque 18 heures lorsque nous regagnons le navire et c'est avec près d'une heure de retard sur l'horaire prévu que nous quittons la Malaisie après cette journée bien remplie...

Une nouvelle nuit de navigation et la matinée de demain, seront nécessaires pour atteindre notre prochaine destination : Phuket, cette petite presqu'île de Thaïlande où nous séjournerons jusqu'à vendredi soir.

**Les Tours Jumelles Petronas

Conçues par l'architecte César Pelli et l'ingénieur Thornton Tomasetti, elles ont été construites entre 1992 et 1998. La hauteur totale des tours atteint 452 mètres et les 88 étages sont accessibles grâce à 78 ascenseurs. A l'intérieur de la tour on peut notamment trouver des bureaux, des magasins, une salle de concert, un restaurant et une mosquée. Il faut pas moins de 2 mois pour nettoyer les 32000 fenêtres de l'édifice...

Certificat de l'ascension des Tours Jumelles Petronas

 

Un cliché pris par l'équipe photos du MSC Magnifica...

 

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

L’origine de la marque Mercedes

Le prénom d’une fillette devenu un symbole du luxe automobile.

En 1899, Emil Jellinek, un commerçant autrichien vivant à Nice, participait à de nombreuses compétitions automobiles. Exigeant quant à la vitesse, il avait commandé plusieurs modèles de voitures au constructeur allemand Daimler-Motoren-Gesellshaft.

Le commerçant et DMG signèrent bientôt une convention de vente pour des voitures équipées d’un nouveau moteur. Ce moteur fut baptisé du pseudonyme utilisé par Jellinek lors des courses, qui n’était autre que le prénom de sa jeune fille, Mercedes, signifiant « grâce » en espagnol.

La marque Mercedes fut déposée en 1903 par DMG. Emil Jellinek changea même son nom pour Jellinek-Mercedes !

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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