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"C'est facile d'arrêter de fumer, j'arrête 20 fois par jour"

Oscar Wilde

  Bonne Fête Rodrigue !

 
 

Arrivée prévue à 9 heures, ce soir le Magnifica reste à quai.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Seconde escale en Nouvelle-Zélande donc aujourd'hui, à Auckland où le Magnifica est amarré ce matin au Queen's Wharf pour y rester jusqu'à demain soir.

Comme hier lors de notre descente en chaloupe depuis la Baie des îles, nous avons eu de très nombreux rappels (courriers en cabine et annonces dans les hauts parleurs du paquebot) pour nous prévenir qu'il est formellement interdit de descendre de la nourriture à terre (fruits, légumes, pain, charcuterie... ceci pour des raisons de prévention sanitaire dans ce petit bout de terre isolé du reste du Monde). Des chiens, spécialement dressés, reniflent rapidement les sacs des passagers et s'arrêtent net s'ils pensent sentir la présence des produits interdits... nous avons croisé la route de 2 spécimens dans les couloirs du terminal, le premier nous a parfaitement ignoré, tandis que le second s'en est pris à mon sac à dos... bien sûr aussitôt j'ai été prié de déposer le dit sac sur la table de fouille. Après une inspection minutieuse par un agent de sécurité, qui bien sûr n'a rien trouvé d'illicite (j'étais parfaitement informé comme tous les passagers que l'amende s'élevait 400$ néo-zélandais soit environ 240€..., nous avions bien vérifié nos sacs avant de descendre !), j'ai reçu des remerciements pour m'être plié au contrôle et des voeux de bonne journée... il y a quelques jours 2 paquets de bonbons ont transité dans ce sac, c'est peut-être ce qu'a flairé le toutou !

Devant les quais, les nombreuses palissades érigées pour contenir les importants travaux de construction d'une ligne de métro, nous obligent à serpenter dans des endroits aménagés pour les piétons et altèrent sensiblement la vue sur les premières rues que nous empruntons...

Le port d'Auckland est vraiment aux portes de la ville et très près du centre de la cité. Aussi nous avons prévu d'utiliser durant ces 2 journées d'escale, les transports à arrêts multiples pour nous déplacer.

Nous allons faire les 2 circuits proposés, l'un urbain et l'autre plus en périphérie d'Auckland, mais qui va nous permettre de voir et d'accéder à quelques sites extérieurs.

Le viaduc Harbour qui enjambe la baie aménagée à l'occasion des régates de L'America cup en 2000 et 2003, Village Parnell le plus ancien quartier de Nouvelle-Zélande, l'Eden Park le plus grand stade du pays et bien sûr celui des All Blacks, le musée d'Auckland qui regroupe sur 3 niveaux les origines et l'histoire de la Nouvelle-Zélande ainsi qu'un passage par la marina Westhaven, l'une des plus grandes du monde avec ses plus de 2000 bateaux, feront l'objet des points forts de nos visites du jour...

En fin d'après-midi, nous nous dirigeons vers le centre ville et bien sûr vers l'incontournable Sky Tower* dans laquelle nous nous hissons au niveau du 60è étage (grâce à un ascenseur ultrarapide) pour profiter d'un extraordinaire panorama... Le temps est plus couvert en cette fin de journée, ce qui nous prive d'un peu de lumière mais qui ne réduit pas la profondeur de notre ligne d'horizon. Nous reprendrons un ascenseur à fond vitré pour retrouver en quelques secondes le plancher des vaches alors que certains, beaucoup plus téméraires et en recherche d'émotions fortes, le feront encore plus rapidement par l'extérieur le long d'un filin !

Le Magnifica restant à quai ce soir, nous poursuivons notre balade dans le centre d'Auckland avant de regagner le paquebot. En soirée une troupe de danseurs néo-zélandais va se produire autour de la piscine centrale...

*La Sky Tower

Construite en 2 ans et 9 mois, pour un coût total de 85000000 $NZ (environ 52 millions d'€), la Sky Tower est avec ses 328 mètres la tour la plus haute de l'hémisphère sud. Le complexe de la Sky City comprend un casino, deux hôtels et plus de 25 restaurants, bars et boutiques.

La masse de la tour est estimée à 21000 tonnes soit environ le poids de 6000 éléphants. Les visiteurs peuvent accéder jusqu'au 60è étage à une hauteur de 220 mètres. La Sky Tower a été conçue pour résister à un tremblement de terre d'une magnitude de 8.0 sur l'échelle ouverte de Richter.

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Les voitures Cadillac portent le nom d’emprunt d’un aventurier gascon

Arrivé en Amérique, il prend le nom de Lamothe-Cadillac et fondera la ville de Détroit !

Cadillac vous évoque certainement de luxueuses voitures américaines. Le nom est pourtant bien français… ou plutôt gascon. En 1902, la toute jeune Detroit Automobile Company est renommée en Cadillac Automobile Company, en hommage au fondateur de la ville de Détroit, le français Antoine de Lamothe-Cadillac.

Lamothe-Cadillac n’était pourtant pas le vrai patronyme de cet aventurier gascon. Il est né Antoine Laumet le 5 mars 1658 à Saint-Nicolas-de-la-Grave, actuellement département de Tarn-et-Garonne. Son père est avocat au parlement de Toulouse et protégé du cardinal Mazarin. Sa mère est fille d’un marchand et propriétaire terrien.

Pour des raisons que l’on ne connaît pas, Antoine Laumet part pour l’Amérique du Nord et débarque à Port-Royal en Acadie en 1683. C’est à ce moment qu’il semble s’être forgé une nouvelle identité en s’inspirant des titres d’un conseiller au parlement de Toulouse : Sylvestre d’Esparbès de Lusan de Gout, baron de Lamothe-Bardigues, seigneur de Cadillac, de Launay et du Moutet. Antoine Laumet devient Antoine de Lamothe, écuyer, sieur de Cadillac.

Cadillac passe plusieurs années à explorer les terres de la Nouvelle-France et de la Louisiane et à faire du commerce. En 1701, il fonde le fort Pontchatrain du Détroit et la paroisse Saint-Anne sur la rive nord de la rivière Détroit. C’est à cet emplacement que se développera la ville de Détroit.

Lorsque la firme de construction automobile siégeant à Détroit décide de changer de nom en 1902, on vient à peine de célébrer le bicentenaire de la fondation de la ville par Antoine de Lamothe-Cadillac. La Cadillac Automobile Company fait d’ailleurs un double hommage à l’explorateur, puisqu’elle choisit pour logo les armoiries du français. Des armoiries tout autant inventées que son nom : Lamothe-Cadillac les a créées en associant celles du baron de Lamothe-Bardigues à d’autres armoiries !

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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