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"Les gens de grande taille croient toujours qu'un appartement est bas de plafond, alors qu'il est peut-être tout simplement haut de plancher."

Pierre Dac

  Bonne Fête Hugues !

 
 

Arrivée prévue à 7 heures, ce soir le Magnifica reste à quai.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

La nuit dernière, vers 3 heures, un violent orage a grondé et de très vifs éclairs ont illuminé pendant près de 2 heures ciel et mer autour du paquebot, qui achevait son périple vers Singapour.

C'est peu après 6 heures que les amarres ont été solidement fixées au quai du Marina Bay Cruise Center, le port de Singapour.

Par un courrier en cabine et par divers rappels, nous avons été mis en garde contre les restrictions et les prohibitions en vigueur dans ce petit état d'Asie, où les sanctions semblent bien lourdes envers les contrevenants...

Il est vrai que les formalités de débarquement se sont révélées plus lourdes et complexes que dans la majorité des ports que nous avons déjà visités (même ceux des États-Unis d'Amérique...). Toutefois, avec un peu de patience, nous sortons du port vers 9h30. Nous optons pour un billet de transport qui nous permet de nous déplacer librement (en Hop-on Hop-off) sur l'ensemble des 7 lignes de bus qui quadrillent parfaitement la ville.

Le (gros) bémol de notre journée... la météo ! Bien que les 2 grosses averses que nous essuierons se produiront lorsque nous serons à l'abri, la grisaille quasi permanente du ciel modifiera sensiblement notre perception des jolis quartiers traversés et l'éclat de nos photos ! Côté thermomètre pas de soucis, mais l'atmosphère demeure toutefois assez malsaine avec un taux d'hygrométrie dépassant les 80% !

Pas de ciel bleu donc et le Marina Bay Sands, le célèbre et magnifique hôtel de luxe aux 2600 chambres et aux 10000 employés perd un peu de sa superbe... Conçu par l'architecte israélo canadien Moshe Safdie le complexe, dont la prix de la construction a dépassé 8 milliards de dollars, serait l'un des projets hôteliers les plus coûteux de l'histoire de l'architecture contemporaine. Compte tenu de notre obligation de revenir tôt à bord mardi, nous essaierons d'approcher l'édifice au cours de la matinée demain en espérant bénéficier d'un ciel plus dégagé...

Nous allons passer un moment dans le quartier indien, Little India, les rues sont très fréquentées et il y règne une profonde odeur d'encens. Le quartier est assez bruyant mais très coloré et très animé...

Nous décidons ensuite de reprendre un transport pour nous rapprocher du coeur de la cité, sur les bords de la Singapour River et plus précisément à Clarke Quai, un joli quartier plein de boutiques, de cafés et de restaurants. C'est d'ailleurs ici que nous faisons une pause pour déjeuner au bord de l'eau... et à l'abri car une nouvelle averse vient nous surprendre...

Après ce sympathique déjeuner pris dans un cadre tout aussi agréable, c'est à pied que nous rallions Chinatown, le tout proche quartier chinois. Tout comme dans Little India (avec seulement un changement radical des communautés dans les rues bien sûr) nous croisons beaucoup de monde et tout autant de boutiques en tous genres. Un temple est également présent à la sortie de Chinatown.

Nous terminons finalement notre balade du jour par un passage dans quelques quartiers en périphérie. Au cours de notre trajet nous apprenons que le gouvernement de Singapour mène une politique drastique pour réduire au maximum les véhicules dans la ville (la circulation y est assez fluide il est vrai). Pour parvenir à ses fins, 3 mesures ont été prises. En premier lieu, tout est fait pour multiplier les transports en communs. Il est vrai, et nous avons pu le constater par nous-même, en plus des lignes plutôt touristiques que nous avons utilisées, de très nombreux bus de ville circulent en permanence. Les 2 autres mesures sont beaucoup plus dissuasives... tout d'abord pour acheter un véhicule à Singapour il faut acquérir, aux enchères, un droit d'achat qui peut s'élever à 50000 $ (le nombre de droits d'achats est contingenté et ne crédite pas un centime sur le prix du véhicule qu'il faut ensuite payer... de plus une taxe de 100% double le prix des voitures d'importation...). Enfin, un grand nombre de rues et de routes à l'intérieur même de la ville sont à péage... Les véhicules passent sous des portiques, sont flashés et ainsi taxés selon le nombre de leurs passages... Singapour aurait même été la première ville au Monde à mettre un tel système de péage en place.

De retour à bord, le temps encore bien incertain nous a dissuadés d'approcher le spectacle nocturne présenté chaque soir devant le Marina Bay... nous nous sommes contentés de partiellement l'apercevoir au loin à l'abri sur le Magnifica... nous vous mettrons quelques photos demain de ce show  d'un quart d'heure...

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Le siège épiscopal de Bethléem était dans la Nièvre

Depuis le XIIIème siècle et ce jusqu’à la Révolution française, un faubourg de la ville de Clamecy (Nièvre) fut le siège de l’évêché de Bethléem. Il s’agissait d’un diocèse in partibus infidelium, c’est à dire un siège épiscopal disparu (en terre "infidèle") et attribué à titre honorifique uniquement.

Parti en croisade en 1167 en Terre Sainte, le comte de Nevers Guillaume IV lègue à l’église de Bethléem un hôpital situé à Clamecy. Il promet également à l’évêque de la ville de l’accueillir lui et ses successeurs, au cas où Bethléem serait reprise par les musulmans. Ce qui arrive en 1223 : l’évêque de Bethléem se retire en l’hôpital légué par Guillaume de Nevers. Le fils de Guillaume obtint, par la suite, que le faubourg de Bethléem-lès-Clamecy devienne le siège épiscopal de Bethléem.

Des siècles plus tard et quelques années après la Révolution, le pape Pie VII supprime l’évêché de Bethléem-lès-Clamecy qui passe sous la juridiction de l’évêque de Nevers. La chapelle de l’évêché de Bethléem existe toujours, mais a été transformée en hôtel au XIXème siècle. Datant des années 1920, l’actuelle église de Bethléem à Clamecy est une des premières à avoir été construites en béton armé.

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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