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"Chez nous c'est moi le patron, ma femme est seulement celle qui prend les décisions."


Woody Allen

  Bonne Fête Gildas !

 
 

Arrivée prévue à 9 heures, départ à 18 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Nouvelle escale en Amérique centrale aujourd'hui dans, cette fois, le plus grand des 7 pays qui composent cette partie du continent américain. Le Magnifica accoste donc ce matin dans le port de Corinto situé dans le nord du Nicaragua.

Le tourisme redémarre timidement dans cet état qui a souvent été, dans son histoire, confronté à des coups d'états, des guerres civiles, des conflits sociaux politiques... A notre descente du paquebot (il n'y en aurait seulement qu'une quarantaine qui passent ici par an), l'office de tourisme a déployé beaucoup de moyens pour assurer la promotion de l'escale. Fanfares, danseurs et même des enfants souriants, et magnifiquement vêtus, distribuent des dépliants à tous les passagers.

C'est Cercio, qui est venu à Saintes en France dans les années 90 dans le cadre d'un programme d'échange scolaire, qui nous accueille aujourd'hui et qui va nous guider dans la ville de León que nous allons atteindre après un peu plus d'une heure de route.

La belle ville de León fut fondée par les Espagnols en 1524, au pied du volcan Momotombo. Après le séisme de 1609 qui détruisit entièrement la ville d'origine, León reconstruite fut la capitale du Nicaragua pendant plus de 200 ans, jusqu'à ce que le gouvernement en transfère le titre à Managua en 1851. La ville a conservé ses rues de style colonial et ses maisons anciennes d'un étage, aux toits de tuiles et de bois.

La Cathédrale La Asunción illumine, avec sa façade blanche, le centre de la cité. Après une ascension de 76 marches dans des corridors exigus, il nous a été possible d'accéder aux toits du monument et d'admirer l'extraordinaire panorama sur cette charmante ville et sur les imposantes montagnes qui l'entourent. Nous poursuivrons notre découverte par une balade dans les rues pittoresques où de multiples commerces se succèdent. La chaleur est écrasante, nous vivons là sans nul doute la journée la plus chaude depuis notre départ.

Cercio nous guide ensuite jusqu'à San Jacinto, sur un site géothermique spectaculaire doté de petits cratères de boue bouillonnante et de sources chaudes. Des familles entières résident sur place où la fumée et les odeurs de souffre sont omniprésentes. Les enfants viennent aussitôt vers nous et, nous prenant la main, nous emmènent vers les endroits les plus remarquables en nous prodiguant conseils et appels à la prudence sur les zones les plus dangereuses... Les quelques dollars que nous leur donnons à la  fin de leur "mission" semblent les satisfaire et nous nous quittons en emportant avec nous leurs sourires sur nos photos et ces moments partagés dans nos beaux souvenirs de ce voyage.

Le Nicaragua, que nous avons découvert aujourd'hui, est un pays qui mérite probablement une meilleure image que celle que nous en avons souvent en Europe.

Demain nous serons pour la journée au Guatemala, avant une nouvelle période de navigation au terme de laquelle nous atteindrons le Mexique pour 2 escales.

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Viva Verdi, devise des patriotes italiens du XIXè siècle

À partir de 1849, le nom du compositeur Giuseppe Verdi devint malgré lui un signe de ralliement chez les patriotes italiens : on pouvait lire sur les murs le graffiti Viva Verdi.

Au XIXème siècle, l’Italie n’est encore qu’une expression géographique, désignant une péninsule morcelée en de nombreux États ou possessions : royaume de Piémont-Sardaigne, États Pontificaux, royaume des Deux-Siciles, Bénévent, Grand-Duché de Toscane, Lombardie…

Un grand nombre de ces États sont sous domination directe (Lombardie, Vénétie) ou indirecte (Parme, Modène, Toscane, Naples…) de l’empire d’Autriche. Le milieu du XIXème siècle voit naître le mouvement du Risorgimento, la « Renaissance », qui vise à unifier l’Italie et à s’affranchir de la domination autrichienne.

En 1848, le roi de Sardaigne Charles-Albert abolit la monarchie absolue dans son royaume pour une monarchie constitutionnelle. C’est son fils Victor-Emmanuel II de Savoie qui lui succède en 1849. Les patriotes italiens vont alors utiliser le nom de Giuseppe Verdi, une autre figure italienne, pour affirmer leur soutien au roi, en inscrivant sur les murs le graffiti Viva Verdi.

Viva Verdi signifiait en réalité Viva Vittorio Emanuele Re D‘Italia (Vive Victor-Emmanuel Roi D’Italie).

Verdi était effectivement un patriote italien, mais il avait initialement des idées républicaines, et ne participait pas publiquement à la vie politique. L’expression Viva Verdi avait ainsi une double signification permettant aux activistes de passer outre le contrôle politique autrichien ou pontifical.

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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