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"Je suis ancien combattant, militant socialiste et assez bistrot. C'est dire si dans ma vie j'ai entendu des conneries."


Michel Audiard

  Bonne Fête Martine !

 
 

Arrivée prévue à 9 heures, départ à 19 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Notre escale du jour sera une nouvelle fois en Amérique centrale, et plus précisément au Guatemala. Notre paquebot accoste aujourd'hui dans le port de Quetzal (nom de la monnaie et de l'oiseau national) et c'est vers la ville d'Antigua, qui fut en un temps la capitale du pays, que nous nous dirigeons en compagnie de José notre guide local. Nous avons choisi de nous rendre tout d'abord dans la plantation de café Finca Colombia, qui s'étend sur une quinzaine d'hectares, dans la banlieue d'Antigua.

Pendant l'heure et demie de trajet (sur des routes en assez mauvais état) qui nous sépare de notre première visite du jour, José prend du temps pour nous parler de son pays.

32 volcans, dont 3 toujours en activité, sont alignés dans "la ceinture de feu" zone symbolique qui barre la partie sud des 7 régions touristiques du Guatemala. Sur la côte pacifique le sable des plages, issu essentiellement de l'activité volcanique, est bien sûr de couleur noire... Le long de la route que nous suivons, des champs de cannes à sucre s'étendent à perte de vue. Sur notre ligne d'horizon plusieurs volcans se détachent dont le fameux Fuego, toujours en activité et dont la dernière et très récente éruption meurtrière date de quelques mois seulement. C'est en effet en juin 2018 qu'en pleine nuit des coulées de lave et des fumées toxiques ont surpris nombres d'habitants des villages en contrebas pendant leur sommeil. Sur ces zones à risques résident quasi uniquement des guatémaltèques modestes, les terrains leur ayant été cédés gratuitement par le gouvernement... La route est toujours coupée par une coulée de lave, même si de nombreux ouvriers travaillent quotidiennement pour sa remise en état, le passage est bien difficile dans cet endroit où tout n'est que désolation.

La Finca Colombia est implantée sur un terrain volcanique à 1500 mètres d'altitude. Des gardes armés nous ouvrent le portail d'accès et c'est la propriétaire des lieux en personne qui vient nous accueillir en nous retraçant brièvement l'histoire de la plantation appartenant à sa famille depuis 4 générations.

Nous allons pendant 1 heure environ traverser une partie des lieux de culture. La récolte est réalisée de décembre à avril par presque uniquement des femmes qui ramassent uniquement à la main, grain par grain, les 7kg environ de café qui poussent annuellement sur chaque pied. 7 personnes travaillent ici toute l'année, alors que les effectifs montent à 60 voire 70 personnes en période de cueillette. Les ouvrières sont payées en fonction du poids des grains collectés... La dernière partie de notre visite est consacrée au séchage et à la préparation des grains avant leur torréfaction. Nous achevons cette intéressante découverte par un bon café... du Guatemala !

Nous regagnons ensuite la ville coloniale d'Antigua où, après un déjeuner sous forme de buffet, nous passons par le musée et l'atelier de jade avant d'entamer une grande balade dans les rues très fréquentées (mais aussi très pavées !) d'Antigua.

Il est désormais temps de rentrer vers Quetzal où le Magnifica nous attend pour nous débarquer samedi, après 2 jours de navigation dans le golfe de Tehuantepec, pour 2 escales mexicaines.

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Les Îles Anglo-Normandes ne font pas partie du Royaume-Uni

Plus proches de la France (20 à 50 km) que de l’Angleterre, les Îles Anglo-Normandes (Jersey, Guernesey, Aurigny…) sont une dépendance de la couronne britannique. Elles ne font cependant pas partie du Royaume-Uni.

Les Îles Anglo-Normandes, appelées Channel Islands chez les Anglais (« Îles de la Manche ») sont en fait les derniers vestiges du duché de Normandie. En 1066, Guillaume le Conquérant conquiert justement l’Angleterre et en devient roi, en plus de son titre de duc de Normandie : ses possessions s’étendent des deux côtés de la Manche.

En 1204, le roi de France Philippe-Auguste reprend au roi d’Angleterre Jean Sans Terre ses possessions normandes continentales. Les îles du duché de Normandie restent fidèles à leur duc, le roi d’Angleterre, sans pour autant intégrer le royaume d’Angleterre. De nos jours encore, les souverains britanniques, roi ou reine, portent aussi le titre de Duc de Normandie (Duke of Normandy).

Les Îles Anglo-Normandes sont donc indépendantes de fait du Royaume-Uni, sauf pour ce qui concerne la représentation internationale et la défense. Elles ne font pas non plus partie de l’Union Européenne. C’est également le cas de l’Île de Man, située en mer d’Irlande.

Cette dépendance normande est constituée de deux bailliages : le bailliage de Jersey et celui de Guernesey (ce dernier réunissant plusieurs îles dont Guernesey, Aurigny, Sercq…).

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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