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"Si l'on veut gagner sa vie, il suffit de travailler. Si l'on veut devenir riche, il faut trouver autre chose."

Alphonse Karr

  Bonne Fête Blaise !

 
 

Arrivée prévue à 9 heures, départ à 16 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Nouveau recul de nos montres cette nuit pour accuser désormais 8 heures de retard sur l'heure française.

Seconde escale au Mexique donc aujourd'hui dans la petite station balnéaire de Cabo San Lucas.

Cette petite ville se situe aux confins des eaux chaudes du Golfe de Californie et des eaux froides du Pacifique. Les formes et les couleurs des roches désertiques du littoral font la réputation de Cabo san Lucas auxquelles s'ajoutent bien sûr, pour conforter cette renommée,  la fameuse arche naturelle "El Arco" et la présence de nombreuses baleines qui s'approchent très près des plages de sable blanc.

Aujourd'hui nous avons décidé de profiter un peu de la plage, car ce sera désormais la dernière opportunité de s'allonger sur le sable, chauffé par un soleil généreux, avant nos escales à Hawaii dans une quinzaine de jours...

La température est "un peu fraîche au regard de celle des derniers jours" en ce début de matinée lorsque nous quittons assez tôt le navire grâce à un service continu de chaloupes, car il n'y a pas de quai pour accoster à Cabo. Le thermomètre va toutefois vite grimper lorsque nous serons à terre et nous ne tarderons pas à voir le mercure dépasser les 25°...

C'est par une petite balade, du port à la vieille ville, que nous allons débuter notre programme du jour, et pour cela nous allons accepter la proposition d'un jeune mexicain, qui nous a accosté dès la sortie du port, de monter à bord de son "véhicule" propulsé par la force de ses mollets... Des rues assez bien carrossées et l'absence de relief significatif permet, à notre chauffeur d'un jour, d'afficher une relative aisance pour faire avancer son vélo et son attelage lesté par notre présence à bord !... Après la balade convenue, nous remercions notre chauffeur et lui donnons bien sûr le prix convenu "de la course". Nous poursuivons notre chemin à pied au hasard des rues très fréquentées, non par des touristes, mais par des mexicains (nous sommes dimanche) qui sont nombreux à accompagner des jeunes enfants qui semblent beaucoup s'amuser avec leurs vélos dans les très nombreuses allées piétonnes.

Après un rapide déjeuner, après-midi détente à la plage donc, mais seulement pour tout juste un peu plus d'une heure (mais cela nous convient tout à fait...), puisque le paquebot lève l'ancre encore tôt aujourd'hui.

En quittant la baie de Cabo, des petites baleines à bosse nous ont gratifié d'un formidable spectacle pour terminer de merveilleuse façon cette nouvelle belle escale ! Demain nous serons en navigation et nous accosterons mardi matin à San Diego, première de nos 3 escales aux États-Unis (sur le territoire continental puisque nous serons ensuite à Hawaii qui est aussi un état américain).

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

La ville de Malakoff tient son nom d’une tour défensive de Sébastopol

Cette commune proche de Paris est née en 1883 de sa séparation de la commune de Vanves.

Créée en 1883, Malakoff fait partie des plus récentes communes du département des Hauts-de-Seine. Ce qui explique en partie son nom pas très francilien.

À proximité de Paris, le quartier qui constituera la commune de Malakoff en 1883 est né des opérations immobilières d’un promoteur parisien, Alexandre Chauvelot. Rôtisseur à Paris rue Dauphine, il amasse un joli pécule qu’il utilise pour acheter des terrains à bas prix afin de les revendre à des ouvriers. D’abord à Paris, où se constituera le quartier de Plaisance, puis à Vanves où Chauvelot fait naître le lotissement de la Nouvelle Californie, sur les terrains d’anciennes carrières.

À la fin des années 1850, pour célébrer les victoires de la Guerre de Crimée, Chauvelot crée un parc au cœur du lotissement, reconstituant les lieux des batailles de Crimée. Il y fait dresser une reconstitution de la tour Malakoff de Sébastopol. (En 1850, afin de protéger la forteresse de Sébastopol en Crimée (Ukraine), le tsar de Russie avait fait ériger une tour défensive d’une dizaine de mètres, qui avait pris le nom de tour Malakhov, du nom de Vladimir Malakhov, un capitaine dont le souvenir était attaché au lieu.) La tour Malakoff du parc d’Alexandre Chauvelot donnera bientôt son nom au quartier.
 

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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