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"Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain."
 

Alphonse Allais

  Bonne Fête Julienne !

 
 

Arrivée prévue à 8 heures, départ à 18 heures.


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

La dépression, qui est restée au-dessus de nos têtes depuis San Francisco, s'est éloignée et c'est sous le soleil que nous entrons tôt ce matin dans la baie d'Hilo pour nous amarrer pour la journée sur cette île de l'archipel d'Hawaii distant de plus de 4000 Km de toute autre terre.

A la descente du paquebot des Hawaïennes, venues en nombre, distribuent avec le sourire des colliers de fleurs naturelles à tous les passagers.

C'est avec 2 autres couples trouvés par hasard à notre sortie du bateau, et avec lesquels nous avons un bref échange sur nos projets du jour, que nous convenons d'accepter l'offre de Rumingio qui nous propose une balade de 4 heures dans l'île pour un montant forfaitaire qui nous semble très raisonnable.

Le SUV Toyota de notre chauffeur d'un jour s'engage immédiatement sur la route côtière et c'est tout d'abord au bord d'une plage de sable noir, Hawaii est formée d'îles volcaniques, que nous faisons notre premier arrêt. L'océan est assez turbulent et de violentes vagues viennent fracasser les énormes morceaux de laves durcies qui jalonnent le rivage. Sur les bords des rives nous relevons également la présence de nombreux banians, arbres endémiques dont les plus vieux sur l'île ont plus de 300 ans.

Notre second arrêt sera pour faire une photo de la statue du roi Kamehameha qui a régné sur Hawaii du temps de sa souveraineté (Hawaii est un état américain depuis 1959). Kamehameha aurait eu, selon Rumingio, 21 femmes et seulement 1 fils... étonnant...

Notre troisième stop sera un peu plus long pour nous permettre de faire un petit tour dans Lili'uokalani, l'immense jardin japonais de 10 hectares construit en 1919 dans lequel, outre des petits édifices à l'allure nippone, foisonnent arbres, plantes et arbustes au milieu des espaces engazonnés et agrémentés par de nombreuses pièces aquatiques.

Il nous faut désormais faire une trentaine de kilomètres et monter à plus de 300 mètres d'altitude pour atteindre le premier des 2 sites où des cascades créent, à elles seules, des points touristiques incontournables, si l'on en croit les différentes brochures que nous avons pu consulter à l'office de tourisme dans le port. Il est vrai que les sites, bien qu'assez différents, sont superbes et relativement accessibles. Le premier, qui nous permet d'admirer les chutes d'Akaka et celles de Kahuna, est logé dans un canyon au milieu d'une végétation très dense. De nombreuses marches sont incontournables pour progresser et arriver devant les cascades. Le second site, que nous atteignons après être redescendus vers l'océan puis être remontés sur un autre versant, nous offre une vue panoramique sur les chutes Rainbow hautes de près de 25 mètres et qui, dans certaines circonstances, sont traversées par un bel arc en ciel. Nous ne verrons pas celui-ci, mais nous prendrons beaucoup de plaisir (et de photos...) devant ce beau spectacle que notre voyage nous permet d'approcher.

Nous terminerons notre balade par un passage dans la vieille ville, qui fut en partie détruite par un terrible tsunami en 1946. Un mémorial a été érigé, sur les lieux de la catastrophe, à la mémoire des victimes. Un passage par le marché local, où des fruits et des légumes appétissants envahissent les étals, complète notre petit tour de ville. Nous retrouvons Rumingio pour une dernière fois avant qu'il nous dépose au port.

Nous sommes ravis par cette journée durant laquelle le soleil a été bien présent, même si le ciel s'est bien chargé en nuages gris vers 18 heures lorsque le Magnifica a quitté Hilo pour atteindre, dès demain matin, Honolulu.

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Guardia Piemontese : un village occitan dans le sud de l’Italie

En Calabre, dans le sud de l’Italie, le village de Guardia Piemontese est une enclave de langue occitane au milieu des dialectes italiens. La région de Guardia a accueilli autour du XIIIè siècle des vaudois de vallées du Piémont parlant occitan, fuyant les persécutions religieuses et la pauvreté des terres de montagne.

Les vaudois étaient adeptes des préceptes de Valdo (ou Valdès), un marchand lyonnais qui abandonna ses biens pour se consacrer à la prédication. Persécutés, Valdo et ses disciples se réfugièrent notamment dans les hautes vallées du Piémont.
Certains fuirent à nouveau pour le sud de l’Italie, vraisemblablement accueillis par l’empereur Frédéric II, alors roi de Sicile. Le nom actuel de la commune, Guardia Piemontese, rappelle ces piémontais installés dans le village et ses alentours.

L’occitan est la langue romane parlée dans le tiers sud de la France, ainsi qu’en Espagne (Val d’Aran) et Italie (vallées du Piémont).

On parle aujourd’hui encore occitan à Guardia Piemontese : la mairie a par exemple édité un CD-ROM sur le vocabulaire du gardiòl, la variété locale de l’occitan.
 

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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