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"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.
La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique, rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !
 

Albert Einstein

  Bonne Fête Patrick, Bonne Fête Patrice !

 

Le jour de notre navigation, au meilleur de la journée.


 

C'est finalement aujourd'hui que nous avons pu faire la visite, par 2 fois reportée, de certaines parties techniques du paquebot.

C'est tout d'abord Benjamin, notre hôte francophone, qui nous a reçus au grand théâtre pour nous présenter l'organisation des spectacles. Il est vrai que ceux-ci, qui seront au nombre de 95 (tous différents) au cours de notre Tour du Monde, nécessitent une logistique et des préparations que bien des passagers sont loin de soupçonner. Deux troupes de danseurs sont à bord et se partagent les représentations. En fait l'armateur ne gère pas en direct la page artistique de la croisière, mais achète cette prestation à une société américaine qui conçoit les spectacles, les costumes et recrute les artistes. Bien qu'écrits depuis de longs mois, tous les spectacles sont appris par les danseurs sur le bateau et sont mis au point seulement 2 ou 3 jours avant les 2 uniques représentations de chacun d'eux qu'ils feront...

Au cours de cette présentation nous sommes montés sur scène et les techniciens du théâtre nous ont même mis dans l'ambiance "spectacle côté artistes" en déclanchant lumières et sons ! Nous avons eu également accès aux coulisses, aux loges et à la régie. Tous ces endroits sont pourvus d'équipements relativement modernes mais très exigus !

Après cette première partie de la visite c'est Elodie qui nous emmène au niveau du 3è pont, situé sous le niveau de la mer, où travaillent 11 heures durant 2 équipes d'employés affectés à la blanchisserie. Ils évoluent sans lumière du jour bien entendu, dans une atmosphère chaude et moite et sont exposés à un niveau sonore à peine supportable... nous ne pouvons pas ne pas avoir une pensée admirative pour ce personnel présent sur ce pont depuis au moins 2 mois et demi...

La dernière partie de la visite se déroule dans la partie restauration du paquebot. Nous visitons tout d'abord les lieux de stockage avant de pénétrer dans les locaux techniques où évoluent 110 cuisiniers et 60 aides de camp... Toute cette brigade prépare chaque jour les repas pour les 2223 passagers actuellement à bord et les 1127 membres d'équipage. La sécurité alimentaire est bien entendu au coeur des préoccupations de l'armateur et une multitude de précautions sont prises et des contrôles réguliers ou inopinés ponctuent régulièrement la longue chaîne des procédures.

Ces 2 heures de présentation se sont révélées fort intéressantes, par contre tout comme pour la visite de la passerelle, nous n'avons pas été autorisés à prendre de photos, nous ne pourrons donc pas visuellement vous faire profiter de notre visite.

Aux alentours de midi nous avons entendu le bateau vibrer et il nous a semblé que nous prenions de la vitesse... rapidement nous avons été éclairés sur ce point par une annonce générale. Pour une raison d'urgence médicale le Commandant, n'ayant pu obtenir la venue rapide d'un hélicoptère à notre rencontre en raison des mauvaises conditions météo sur Sydney et sur l'océan, a lancé le Magnifica au maximum de la puissance de ses propulseurs pour atteindre rapidement une vitesse proche de 40 Km/h alors que notre vitesse de croisière n'était que de 27 Km/h...

Il est 23 heures et nous sommes proche désormais de notre destination... Nous devions entrer dans l'Athol Bay du port seulement vers 8 heures demain matin... Nous n'allons cependant ne faire qu'une simple halte face au quai, afin de permettre la descente à terre du croisiériste à secourir, nul autre passager ne sera autorisé à quitter le bateau ce dimanche soir... Aussitôt le Magnifica va repartir au large pour prendre son point d'encrage, nous descendrons comme prévu à terre en chaloupe demain matin, le quai étant attribué à un autre paquebot que nous remplacerons lundi soir, après le départ de ce dernier, et ce désormais jusqu'à notre départ de Sydney mardi soir.

Le temps est resté bien maussade toute la journée... espérons que celui-ci va s'améliorer rapidement pour nous permettre de profiter pleinement de nos 2 jours d'escale à Sydney où nous arriverons avec des montres indiquant désormais 10 heures d'avance sur celles de Paris !

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

Que signifie le pseudonyme d’Hergé ?

Il suffit de regarder de plus près les initiales du père de Tintin !

Le pseudonyme d’Hergé est en fait la forme phonétique des initiales inversées de Georges Remi, soit RG. C’est à partir de 1924 que le futur père de Tintin signe ses illustrations du nom d’Hergé.

Né en 1907 à Etterbeek, à côté de Bruxelles en Belgique, Georges Prosper Remi a marqué de façon indélébile l’Histoire de la bande dessinée. À partir du milieu des années 1920, il signe des illustrations pour plusieurs publications belges.

En 1929 paraît le premier épisode de Tintin au pays des Soviets dans le journal belge Le Petit Vingtième. C’est le début de la série des Tintin et Milou, qui a apporté à Hergé le succès mondial que l’on sait. Le dessinateur a également publié d’autres bandes dessinées à succès : Quick et Flupke ou Jo, Zette et Jocko.

Hergé n’est pas le seul à avoir joué avec ses initiales : Matt Groening, le créateur des Simpson, a même intégré les siennes dans les visages de ses personnages.

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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