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"Une horloge cassée a raison deux fois par jour."

Woody Allen

  Bonne Fête Clemence !

 
 

Arrivée avancée à 7 heures, départ avancé à 18 heures dès aujourd'hui.

(horaires modifiés en raison de l'alerte météo 279 du Bureau Gouvernemental Australien)


Le jour de notre escale, au meilleur de la journée.


 

Par une annonce générale dans tout le paquebot pendant notre dîner hier soir, et par une confirmation écrite du Commandant sous la porte de notre cabine durant la nuit, nous avons été informés qu'une grosse dépression est en cours de formation en haute mer entre Melbourne et Fremantle.

Le Bureau Gouvernemental Australien de Météorologie prévoit des vagues de 8 à 10 mètres de haut et des vents soufflant à plus de 100 Km par heure au plus fort de la tempête.

Afin d'éviter, au maximum, de naviguer lorsque les éléments seront les plus agités, le Commandant a décidé d'écourter l'escale de Melbourne initialement prévue sur deux jours et lancer le Magnifica au maximum de sa puissance dès ce soir afin de traverser la zone perturbée au plus vite... suivant ce changement d'itinéraire nous devrions atteindre Fremantle un jour plus vite que prévu et y rester une journée de plus afin de "recaler" le calendrier des escales suivantes... (nous avons changé le lien d'accès aux escales de la colonne de droite en conséquence).

Nous avions programmé une excursion dans la vallée de la Yarra en empruntant le petit train à vapeur "Puffing Billy" qui traverse le mont Dandenong en empruntant des ponts de bois à tréteaux, ainsi qu'un passage par la réserve d'Healesville. Ce programme n'est bien sûr plus envisageable compte tenu de la nouvelle durée de l'escale...

Nous avons donc du modifier rapidement nos projets, mais en raison de l'éloignement de beaucoup de centres d'intérêts et, encore une fois, du peu de temps que nous avons sur place, nous avons finalement décidé de rejoindre le centre-ville et de nous y balader... Le temps est couvert mais la température agréable. Le soleil finira même pas se montrer en fin d'après-midi mais presque... au moment de notre départ !

Nous avons quand même vu de beaux bâtiments, de jolis parcs et finalement passé d'agréables moments.

De retour au paquebot nous avons de nouveau eu confirmation des mauvaises conditions de navigation que se profilent... toutefois en partant à 18 heures dès ce soir, nous devrions n'avoir à faire face qu'à des vagues comparables à celles que nous avons subies entre San Francisco et Hawaii, d'environ 3 à 5 mètres...

Nous vous en dirons plus dans les 3 prochains jours !

Par contre ce soir, une troupe locale devait monter à bord pour la soirée (puisque nous devions rester à quai) et nous présenter un spectacle aborigène, bien sûr celui-ci a été annulé.

La plaque commémorative de notre passage...

 

 




 

L'Anecdote* du jour...

La ville d’Enghien-les-Bains est née en 1850

La ville d’Enghien-les-Bains (Val-d’Oise) est née en 1850 autour du lac et des sources thermales. À la fin du XVIIIème siècle, Enghien n’est encore qu’un petit hameau rural, au cœur de la vallée de Montmorency.

Le nom provient de la ville belge d’Enghien. Le prince de Condé, seigneur du duché de Montmorency, était en effet héritier du titre de duc d’Enghien, en Belgique. Il obtient de Louis XIV de changer le duché de Montmorency en duché d’Enghien. La ville et l’étang de Montmorency deviennent donc officiellement ville et étang d’Enghien. À la Révolution, Montmorency reprend son nom, mais l’étang demeure d’Enghien.

Suite à la découverte en 1766 d’une source sulfureuse proche de l’étang, le hameau va vite voir affluer de nombreux curistes, tandis qu’une station thermale se développe. Des Parisiens aisés y installent de riches demeures bourgeoises. Les communes sur lesquelles Enghien se trouve n’ont cependant pas les moyens d’assumer la gestion du nouveau bourg. L’arrivée du chemin de fer en 1846 amplifie encore la fréquentation du lieu.

C’est finalement le 7 août 1850 que l’Assemblée Nationale officialise la création de la commune d’Enghien-les-Bains, malgré les protestations antérieures des maires des communes amputées. Les villes de Soisy-sous-Montmorency, Deuil, Épinay et Saint-Gratien perdent ainsi une partie de leur territoire au profit de la nouvelle ville. Enghien-les-Bains gagnera encore 41 hectares en 1864. En 1851, le recensement faisait état de 368 habitants permanents. 50 ans plus tard la population dépassait déjà les 4000 âmes ! Enghien-les-Bains est jumelé avec la ville d’Enghien en Belgique depuis 1957.

*Anecdote probable mais non garantie...

 

 

 



 

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